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Côte d'Ivoire : Depuis Abidjan, Goodluck Jonathan : « La démocratie n'arrive pas à relever les défis et les demandes de nos citoyens »
Goodluck Jonathan et Sidi Touré dimanche à Abidjan (DR)
SEM Goodluck Jonathan, ancien Président de la République de la République Fédérale du Nigéria et Membre expert du CEP - Centre d’Etudes Prospectives séjourne depuis le dimanche 18 novembre 2022 à Abidjan.
Sa venue en Côte d'Ivoire se situe dans le cadre de la tenue de la réunion stratégique du Forum des aînés d’Afrique de l’Ouest organisée par Le West African Elders’ Forum (WAEF), une initiative de la Goodluck Jonathan Foundation, avec le soutien de l’Open Society Foundation (OSF), qui a été créée pour mener des consultations proactives avec les intervenants de la région en vue de prévenir et de résoudre la gouvernance et les élections.
A l’ouverture du Forum, l’ex président Nigerian est revenu sur le mal de la démocratie en Afrique.
Selon Goodluck Jonathan, la démocratie fait face à certaines difficultés sur le continent africain.
« La démocratie fait face à certaines difficultés sur le continent africain, non seulement parce que ce n’est plus un désir des citoyens mais parce que la démocratie n’arrive pas à relever les défis et les demandes de nos citoyens », a-t-il relevé, avant d’ajouter.
« En tant que démocrate, nous pensons que les élections sont la base de la démocratie et ce processus est à la base des aspirations démocratiques de chaque nation. »
Il a, par ailleurs, appelé les gouvernants à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre une bonne démocratie pouvant se traduire par un meilleur bien-être des populations.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Il l'a tout faux cet ancien président. On aurait espérer mieux. Ce sont plutôt les élus qui n'arrivent pas à rélever les défis, demandes et aspirations de nos peuples. Ce n'est pas la faute à la démocratie en soi. Ce n'est pas la faute à la voiture si elle sent parce que tu ne la nettoies pas ou bien encore qu'elle s'arrête parce que tu n'y as pas mis du carburant ou changer ta batterie au moment opportun. Combien sont les élus ou leaders qui bâtissent des programmes de développement concrets, réalistes et effectifs pour mettre en priorité le développement industriel de leurs états pour transformer à 100 pourcent leurs matières premières ? Tant qu'on ne s'insdustrialsera pas au minima en transformant nos matières premières sur le continent ou dans nos pays, nous ne pourrons jamais subvenir aux besoins et aspirations de nos populations pour des conditions de vie meilleure avec eau, électricité, routes, ponts, satellites, hôpitaux, écoles, infrastructures de tout genre, etc...etc... Sans cela on aura des vendeurs d'illustrations bidasses et autres pseudo panafricanistes qui viendront surfer sur le populisme pour vouer aux gémonies l'occident, la Chine etc... Jonathan pose un très mauvais problème. Quelle déception, en tant qu'observateur !
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