Blé Goudé à Galébré, dans le village de la ministre Belmonde Dogo (Ph KOACI)

Charles Blé Goudé, président du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Égalité des peuples (Cojep) a finalement tenu son meeting à Galébré, dans le village de la Ministre Belmonde Dogo le lundi dernier.

Alors qu’il devait y avoir un meeting, à la dernière minute Blé Goudé, s’est rendu à Abidjan pour une urgence. C’est finalement le lundi 12 décembre 2022 que l’ancien leader de la galaxie patriotique a tenu son rassemblement dans ce village situé dans la commune de Guibéroua.

Charles Blé Goudé a profité de cette tribune pour clarifier ses relations avec la Ministre Belmonde Dogo. Le président du Cojep a rassuré qu’il n’existe pas de bisbilles entre lui et la Ministre Belmonde.

« Beaucoup d’hommes vont parler, beaucoup va se raconter, mais moi, je sais d’où je viens et je sais où je vais. Je n’ai pas besoin de dire ici qu’il n’y a aucun nuage entre la Ministre Belmonde et moi. Je l’ai appelé avant que je n’arrive ici en Côte d’Ivoire parce qu’il y a ce qu’on appelle l’élégance et la politesse. Qu’on le veuille ou pas, elle est ministre et je respecte la République. Dans le comité qui m’a accueilli à Guibéroua, elle était représentée », a fait savoir Blé Goudé.

À ses détracteurs, l’ancien codétenu de Laurent Gbagbo à la cour pénale internationale a fait savoir qu’il n’est pas un pleurnichard.

« Quand tu es un orphelin, tu ne passes pas ton temps à t’apitoyer sur ton sors, je ne suis pas un pleurnichard. Je ne suis pas venu vous dire ce que j’ai subi en prison. Je suis venu pour vous transmettre ma joie et de ne pas désespérer de la Côte d’Ivoire. », a précisé le président du Cojep.

Enfin, Charles Blé Goudé a lancé un message à ceux qui continuent, après la crise postélectorale de 2010-2011 de se taper la poitrine. Pour lui, ces derniers n’ont encore rien compris.

« Je suis venu, je ne cherche pas à dominer quelqu’un, je suis venu pour rassembler les Ivoiriens. Si nous ne sommes pas rassemblés, on ne peut rien faire. Ceux qui tapent la poitrine, ceux qui menacent, ils n’ont rien compris parce que taper la poitrine et menacent, nous tous connaissons les conséquences. Après tous ces morts, ceux qui se tapent encore la poitrine n’ont rien compris. Je suis venu pour qu’on fasse les choses autrement. », a lâché Blé Goudé pour terminer.

Jean-Chrésus, Abidjan