La présidente de l’université de Daloa Tidou Abiba Sanogo est accusée par la FESCI (Ph) 

Selon un communiqué de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), sa coordination du Haut-Sassandra a saisi l’Administration de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa (U-JLOG-Daloa) d’un certain nombre de revendications depuis plusieurs mois.

A en croire le syndicat, ces revendications visent à obtenir : Le traitement des dossiers administratifs par la scolarité centrale de l’U-JLOG dans des délais raisonnables ; L’intégration des bacheliers réorientés dans le circuit normal comme obtenu du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) lors de la grève nationale du 1er août 2022 ; L’obtention d’une autorisation d’inscription en UFC pour les étudiants des Masters 1 et 2 dont la situation l’exige afin de leur permettre de terminer leur Master ; La demande d’un Directeur de plein exercice pour l’UFR Droit dont le dernier Directeur , professeur Adouko Bernard Anoh , a démissionné depuis 2021 etc...

« La dernière rencontre de négociation entre la Coordination et l’Administration de l’Université s’est tenue le jeudi 12 Janvier 2023 sans résultats concrets . Rendez-vous est donc pris pour le lundi 16 janvier 2023 en vue de poursuivre lesdites négociations. Grande fut à la surprise des étudiants de voir que le campus assiégé par les forces de l’ordre à la demande de la présidente de l’université. Un siège qui s’est poursuivi jusqu’à ce mardi 17 janvier 2023 avec l’agression policière dont ces étudiants ont été victimes », explique dans la note le Secrétaire Général de la FESCI, Saint-Clair Allah dit Makélélé.

La FESCI condamne avec la dernière énergie cette agression qu’elle attribue à la police, présente un prompt rétablissement à l’ensemble des blessés et autres victimes de traumatisme.

« Par ailleurs, elle engage l’entière responsabilité de la présidence de l’université Jean Lorougnon Guédé avec à sa tête Madame la présidente, Professeur Tidou Abiba Sanogo. Enfin, elle demande au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) de prendre véritablement ses responsabilités », exhorte la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).

Donatien Kautcha, Abidjan