Ma coupure du ruban marquant l'ouverture du Mica (ph)

En marge du 28e édition du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), s'est ouvert ce dimanche les rencontres professionnelles B to B et Marché international du cinéma et de l'audiovisuel africain (Mica). 

En effet, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo , et son collègue en charge du Commerce, accompagnés de leurs pairs du Mali et du Tchad, ont procédé à la cérémonie d'ouverture du FESPACO Pro/Mica. 

A cette occasion, le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Poda, a procédé à l'ouverture officielle du MICA. 

Selon lui, le MICA se veut un espace privilégié d'échange d'expériences, de créativité et de réflexion sur les thématiques et des relations d'affaires mutuellement avantageux entre professionnels du 7e art.

C'est donc un cadre qui favorise et stimule la mise en relation entre les maillons d'une même chaîne pour faire émerger les cinémas africains qui se positionnent sur le marché international. 

Pour l'Ambassadeur de l'Union européenne au Burkina, Wolfram Vetter, le cinéma demeure un outil incontournable dans la culture de la paix et de la cohésion sociale. 

 Ainsi, l'UE apporte sa contribution à la professionnalisation du cinéma panafricain par l'aménagement d'espaces dédiés aux échanges entre professionnels, l'octroi de deux prix : l'étalon d'argent de Yennenga d'une valeur de 10 000 000F CFA et le prix spécial Union européenne qui récompense le film le plus prometteur pour une carrière internationale dans la section Yennenga post-production. 

Pour cette édition, l'appui de l'Union européenne s'élève à 164 000 000 CFA. 

En rappel, le FESPACO Pro s'articule autour du MICA, à travers des ateliers Yennenga, Master class et conférences.

Boa, Ouagadougou