Dely Mamadou, DG du CROU A1 (DR)

L’organisation des citoyennes pour la promotion et la défense des droits des enfants, femmes et minorités (CPDEFM), une ONG ivoirienne, a publié en février dernier un rapport sur les violences à caractère sexuel à l’université Félix Houphouët-Boigny.

Dans le document, la CPDEFM, relève au moins 69 cas de harcèlement ou violence sexuel ont été recensés au cours de l’année 2022 sur le campus universitaire. 

Les membres du mouvement étudiant FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire), ainsi que les enseignants-chercheurs, sont principalement visés par les accusations, à 40% pour les premiers et à 30% pour les seconds.

Dans un communiqué de presse, le directeur du Centre régional des œuvres universitaires Abidjan 1 (CROU), Dely Mamadou, a condamné le harcèlement sexuel en milieu estudiantin, réitérant l’engagement de son institution à lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes.

Cette déclaration a été appuyée par la coordinatrice du comité des délégués filles de l’Université Félix Houphouët-Boigny (CODEF-UFHB), Gnangbo Célestine, qui a fait savoir que les femmes ne sont plus désormais orphelines dans la lutte continuelle contre les violences basées sur le genre en milieu universitaire.

Elle a salué l’intervention du directeur du CROU qui est une source d’encouragement des étudiantes à dénoncer les multiples formes de harcèlement sexuel qu’elles subissent dans leurs études. 

Elle a profité pour le remercier pour toutes ses actions qu’il mène dans l’optique de valoriser les droits de la jeune fille estudiantine sur son espace universitaire.

Donatien Kautcha, Abidjan