Une interpellation de sécessionnistes (ph archive)

Un tribunal à Accra au Ghana a reconnu coupables cinq sécessionnistes qui ont été arrêtés par la police en septembre 2020, après avoir bloqué la route Aveyime avec des chargements de sable et attaqué les postes de police de Aveyime et Mepe dans la région de la Volta au Ghana. Le verdict de l’affaire est renvoyé au 21 mars 2023.

Les accusés que sont Ebenezer Gblorkor, Afetorgbor Kpodo, Joseph Nyamewu, Wisdom Kumor et Israel Bessah Kpexor ont été reconnus coupables d'infractions contraires à la loi sur les organisations interdites.

Ils sont accusés d'avoir assisté à des réunions, d'avoir apporté des contributions, d'avoir participé à la campagne du groupe et de militer dans une organisation interdite. Les accusés ont été reconnus coupables des charges retenues contre eux mais ils ont plaidé non coupable.

A l’origine de l’affaire qui vaut des ennuis judiciaires aux accusés, rappelons qu’ils sont accusés d’appartenir au Homeland Study Group (HSG), qui est une organisation dont l'objectif principal est de séparer les régions de la Volta et de l'Oti, des territoires du Ghana.

Le groupe aurait utilisé des armes pour maîtriser la police et libérer des détenus, notamment en volant des armes et des munitions, telles que 13 fusils d'assaut AK-47, 2 pistolets, 5 pistolets à pompe et un véhicule de patrouille de police.

Le procès intenté contre les cinq personnes s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour réprimer les activités du groupe séparatiste du Togoland et rétablir la paix dans les régions touchées.

Le groupe séparatiste du Togoland était dirigé par Charles Kormi Kudzordi, plus connu sous le nom de Papavi. Ce dernier, très âgé, est décédé en 2021.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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