Il est constaté des derniers temps dans le District d’Abidjan et quelques villes de l’intérieur du pays, que des structures au nombre de douze (12) appellent les populations à souscrire moyennant des véhicules ou des montants à gains élevés.

Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, par ailleurs, président du Comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés, appelle les populations à la prudence face aux promesses de gains rapides et élevés d’argent.

« Nous allons convoquer l’ensemble des structures pour les entendre et voir si ce modèle s’inscrit dans le schéma existant. Sinon on leur demandera de mettre fin à ces opérations. On ne peut faire des placements, il y a des canaux qui existent. Ce sont des variantes de l’agro-business », a-t-il prévenu, avant d’expliquer. « «On ne peut pas collecter les revenus des populations sans autorisation préalable. La collecte de revenus sans agréments est une activité antiéconomique. L’agrément est délivré par le ministère du Commerce et par certains cas l’autorité des marchés financiers de l’UEMOA. Malheureusement beaucoup d’ivoiriens se font avoir par des propositions alléchantes de revenus. »

Pour le DG du Trésor, lorsqu’on vous dit de placer 50.000 FCFA et on vous réénumère 100.000 FCFA au terme, c’est alléchant mais c’est anti économique.

« Il faut que la population fasse attention à ce genre d’activité que les services du Trésor sont là pour les renseigner à chaque fois que chacun doit faire un placement qu’il s’adresse à nos services », a-t-il précisé.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a déjà connu les scandales de placement d’argent en 2006 et celui de l’agrobusiness en 2016 faisant de nombreuses victimes au sein des populations.

Donatien Kautcha, Abidjan