Museveni

Les Etats-Unis disent suivre de près la situation des homosexuels en Ouganda où un projet de loi prévoyant de lourdes peines attend d'être approuvé par le Président Yoweri Museveni.

Mardi soir, les députés ougandais ont adopté à la grande majorité une loi prévoyant de lourdes peines pour les personnes entretenant des relations homosexuelles, vues dans ce pays comme contre-nature.

Depuis lors, l'ONU, l'ONG Amnesty International, Washington et Londres sont montés au créneau pour demander au président ougandais Yoweri Museveni de rejeter cette loi contre l'homosexualité.

Pour Washington, l'adoption de cette loi dite controversée pourrait avoir de potentielles conséquences économiques si elle venait à être adoptée.

"Nous devrions déterminer si nous devons décider, ou non, de conséquences, peut-être sur le plan économique, si cette loi est effectivement adoptée et entre en vigueur", a indiqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale. La mise en œuvre de cette loi n'est pas encore certaine.

Et de poursuivre : des conséquences financières "seraient vraiment regrettables, car une grande partie de l'aide économique que nous fournissons concerne la santé.

À titre de rappel, l'Ouganda a une stricte législation anti-homosexualité, mais depuis l'indépendance du Royaume-Uni en 1962, il n'y a eu aucune poursuite pour des actes homosexuels consentis

M. Museveni a lui décrit la semaine dernière des homosexuels comme des personnes déviantes. Pour rappel, l'homosexualité est, dans son grand ensemble, honni en sur le continent africain. La dynamique occidentale de tenter de l'imposer comme normalité ne passe pas au sein de l'opinion africaine dans son grand ensemble.