Le porte-parole des forces armées, Nabil Abdullah

Des combats ont éclaté à Khartoum, opposant deux factions rivales de l'armée au pouvoir dans le pays.

Samedi, de violents affrontements ont opposé les camps de deux généraux, aux commandes du Soudan depuis leur putsch en 2021,

Des tirs à l'arme lourde ont été entendus à Khartoum lorsque les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ont lancé des attaques contre des sites clés du gouvernement. 

Des explosions et des coups de feu ont été signalés dans toute la capitale.

 Mohamed Hamdan Dogolo, dit "Hemedti" patron des FSR, a revendiqué le contrôle de la plupart des sites gouvernementaux, notamment le siège de la télévision d'État, le palais présidentiel, l'aéroport international de Khartoum et la résidence officielle du chef de l'armée, bien que le dirigeant de facto Abdel Fattah al-Burhan ait nié avoir perdu le contrôle de ces sites.

Selon les médecins prodémocratie, les combats qui font rage depuis samedi ont fait 56 morts parmi les civils et 600 blessés.

Le porte-parole des forces armées soudanaises, le brigadier Nabil Abdullah, était apparu à la télévision pour mettre en garde contre un conflit après le déploiement des paramilitaires à Khartoum et d'autres villes, jeudi.

Lors du putsch d'octobre 2021, le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane et le patron des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdane Daglo étaient apparus ensemble, faisant front commun pour évincer les civils du pouvoir.