Gernot Rohr (ph)

L’entraîneur des Guépards du Bénin, Gernot Rohr, a rappelé deux expériences inédites qui marqueront sa carrière en Afrique en tant qu’européen sur des terrains de jeu.

A la faveur d’une entrevue accordée au journal Fcbayern, Rohr a été interrogé sur le sur des particularités culturelles africaines, mieux s’il a eu « des expériences curieuses ? ».

Rohr, qui a été l’entraineur des Super Eagles au Nigeria, a répondu que « lors de mon premier match avec le Bénin contre le Rwanda, le ballon n'entrait pas dans la cage. Soudain, un fan a couru sur le terrain, a arraché des mains du gardien une serviette blanche, et a disparu avec elle. Mon assistant m'a expliqué que la serviette nous avait ensorcelés. Et bien sûr, cinq minutes plus tard, nous avons marqué le but de l'égalisation ».

Poursuivant son rappel des faits, le franco-allemand a ajouté que la curieuse deuxième expérience de sa carrière remonte au moment où il était sélectionneur des Super Eagles au Nigeria.

De ce souvenir, l’homme qui exerce pour la cinquième fois en tant qu'entraîneur en Afrique de l'Ouest a déclaré qu’« il y a deux ans au Nigeria, le ministre des Sports s'est arrivé soudainement à l'entraînement avec 40 à 50 journalistes et a voulu jouer. J'étais perplexe. Mon assistant a dit que nous devrions le laisser jouer; sinon, nous partirons tous le lendemain. Sans plus tarder, nous lui avons fait place, et tout s'est bien passé ».

Amour pour le football, le Benin et l’Afrique

Pour avoir opté de devenir le sélectionneur des Guépards au Benin, Rohr a révélé des motifs qui l’ont guidé. A ce sujet, il a expliqué que « le Bénin est un pays très agréable. Il y a la démocratie, pas de régime militaire, pas de terrorisme. Les gens respirent librement ».

Pour tout, Rohr qui a fêté ses 70 ans le 28 juin dernier dit se bien sentir en Afrique. De ce fait, il a confessé ne s’être jamais vu comme un agent de joueur, mais comme un éducateur. 

Même si sa tache semble être par moment complexe, il a expliqué jouer sa partition avec le souci de défi à relever. De ce qu’il retient des africains, il a assuré que « J'aime leur nature positive, leur façon de vivre. Ils parviennent à profiter de la vie malgré des conditions difficiles ».

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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