Le Syndicat des infirmiers et infirmières diplômés de Côte d’Ivoire (SIIDECI), du Syndicat des infirmiers et sages-femmes pour la défense de leurs droits en Côte d’Ivoire (SISFDDCI) et du Syndicat des masseurs kinésithérapeutes de Côte d’Ivoire (SYNAMKCI) se désolidarisent des actions à mener par Plateforme du Secteur de la Santé.

La preuve, ils ont boycotté l’assemblée générale extraordinaire de la Plateforme du secteur santé qui s’est déroulée samedi dernier à Abidjan.

Pour ces syndicats, ce qui importe est la défense des intérêts des agents de santé. « Nous n’avons pas souhaité associer notre image audit évènement qui, à notre sens, ne reflète pas les aspirations des agents de santé qui consistent clairement à l’application effective et sans délai des effets financiers de la réforme hospitalière », a expliqué le porte-parole de la coalition des syndicats, Siaka Koné, secrétaire général national du SISFDDCI, justifiant ainsi globalement les raisons de leur absence à la rencontre.

Dans le cadre de la préparation de l’AGE, le syndicaliste dit avoir  observé une volonté manifeste des organisateurs de biaiser cette assemblée générale extraordinaire par l’imposition d’un point de vue contraire aux aspirations des bases.

Il a déploré l’absence du décret à caractère financier dans le cadre de la réforme hospitalière, le non-respect de certains engagements du ministère de tutelle, la remise en cause de l’octroi de la prime de sujétion et bien d’autres.

Le SIIDECI, le SISFDDCI et le SYNAMKICI veulent entamer un dialogue avec le Ministère de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle à l’effet de l’emmener au respect des engagements pris dans le cadre la trêve sociale.

Donatien Kautcha, Abidjan