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Niger : Les putschistes accusent la France de vouloir rétablir Bazoum par une intervention militaire
Bazoum
Les militaires au pouvoir à la suite d'un putsch orchestré contre le Président Mohamed Bazoum ont accusé la France de vouloir intervenir militairement.
Ils ont sept jours, soit jusqu'à dimanche pour rétablir l'ordre constitutionnel, de ce qui ressort d'un sommet extraordinaire tenu par la communauté Economique des Etats ouest Africains (CEDEAO).
Sous pression, les militaires nigérians ont accusé lundi la France de vouloir intervenir militairement.
"Dans sa ligne de conduite, allant dans le sens de la recherche des voies et moyens pour intervenir militairement au Niger, la France, avec la complicité de certains Nigériens, a tenu une réunion à l'état-major de la Garde nationale du Niger, pour obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires afin de rétablir Mohamed Bazoum, indique un communiqué de la junte.
Dans un autre communiqué, les putschistes accusent les services de sécurité" d'une "chancellerie occidentale", sans préciser laquelle, d'avoir tiré dimanche à Niamey du gaz lacrymogène sur des manifestants soutenant la junte, avec pour conséquence six blessés, pris en charge par les hôpitaux" de la capitale.
Le Niger, rappelons-le, est l'un des derniers partenaires de l'Hexagone au Sahel.
Poussée vers la sortie au Mali comme au Burkina, la France y avait redirigé 1500 militaires, mais elle pourrait voir ses intérêts sécuritaires, économiques et diplomatiques dans la région menacés.
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