Simone Gbagbo lors de son discours à la place CP1 de Yopougon (Ph KOACI)

La place CP1 de Yopougon a accueilli hier, samedi 12 août 2023, une double cérémonie qui était consacrée à l’hommage au défunt président du PDCI, Henri Konan Bédié et à l’investiture de Dia Houphouët, candidat du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) aux élections municipales à Yopougon, comme sur place constaté par KOACI.

Devant plusieurs militants du PDCI et ceux du Mouvement des Générations Capables (MGC), Parti de Simone Gbagbo, Dia Houphouët a été investi par les cadres de son parti politique.

Le MGC qui est en alliance avec le PDCI dans plusieurs localités a été représenté à cette double cérémonie par sa présidente Dr. Simone Ehivet Gbagbo.

Alors que « son fils Michel Gbagbo » est également candidat du PPA-CI à ces élections municipales du 2 septembre 2023 à Yopougon, Simone Gbagbo a choisi avec son parti de s’engager à Yopougon, auprès du candidat du plus vieux parti ivoirien, le PDCI.

Cette décision, l’ancienne première dame l’expliqué par le fait qu’elle place l’intérêt de la Côte d’Ivoire au-dessus de tout.

« Mon fils (Michel Gbagbo Ndlr) est aussi candidat ici à Yopougon. Mais je t’ai (Dia Houphouët Ndlr) choisi, toi, à la place de mon fils, parce que l’enjeu est l’intérêt de la Nation ivoirienne. Quand je parle d’enjeu, je veux dire que notre pays est en danger. La première chose pour sortir notre pays de ce danger, c’est d’aimer notre nation et d’être prêt à mouiller le maillot. Et pour l'heure, je vois Dia Houphouët prêt à mouiller le maillot », a déclaré du haut du podium de la place CP1, l’ancienne épouse de Laurent Gbagbo.

Simone Gbagbo a donc engagé les militants du MGC de Yopougon à suivre le candidat du PDCI, Dia Houphouët.

« J'engage donc tous les militants du MGC de Yopougon à suivre Dia Houphouët comme un troupeau discipliné », a fait savoir Simone Gbagbo.

Lors de son intervention, l’ancienne députée d’Abobo a également rendu un hommage à Henri Konan Bédié, décédé le 1ᵉʳ août 2023 à Abidjan, mais aussi au général Gaston Ouassenan qu’elle a qualifié de « papa ».

Jean Chrésus, Abidjan