Le porte parole du CNSP

Le CNSP qui a pris le pouvoir au Niger a dénoncé l'attitude du chef de l'ONU, Antonio Guterres contre son représentant lors de la 78 ème Assemblée générale des Nations unies.

Après la confusion entourant la prise de parole du Niger , la junte militaire n'a pas manqué de fustiger les agissements perfides du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, qu'elle accuse d'avoir fait obstacle à la participation de son représentant à l'Assemblée générale des Nations unies.

Le discours du Niger, pays dirigé par une junte non reconnue par l’ONU, était aussi prévu ce jour, avant d’être déprogrammé par les instances de l’Organisation, alors que le ministre des Affaires étrangères avait été dépêché pour représenter Niamey.

Une situation que la junte a déploré à travers un communiqué lu à la télévision publique, vendredi 22 septembre, disant prendre à témoin « la communauté nationale et internationale quant aux agissements perfides du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui sont de sorte à saper tout effort de sortie de crise dans notre pays ». 

Selon ce texte, M. Guterres « s’est fourvoyé dans l’exercice de sa mission en faisant obstacle à la pleine participation du Niger à la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU ».

« M. Guterres a non seulement refusé de prendre acte de la liste officielle des délégués du Niger (…), mais a surtout accédé à la demande fantaisiste de l’ex-ministre des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou tendant à révoquer le représentant permanent du Niger auprès des Nations unies », note le communiqué de Niamey.

Contrairement au Niger, les autorités gabonaises issues d'un coup d'etat survenu au Gabon le 30 août dernier largement décrit comme faisant partie de « l’épidémie de putschs » ont pu s'exprimer à la tribune de l' l'ONU.

 La communauté internationale juge les deux putschs différents en raison de leurs contextes politiques .