La chefferie de Liliyo (Ph KOACI)

Valy Kéïta dit Binaté, sous-préfet de la localité de Liliyo, située à une vingtaine de kilomètres de Soubré a été mis à la disposition de la direction ressources humaines. Une sanction de sa hiérarchie qui fait suite à une vidéo publiée sur Internet et qui est devenue virale.

Dans cette vidéo, l'on aperçoit l'administrateur civil qui avait autour de sa hanche une arme dans un bureau de vote et qui a mis en garde des votants.

Depuis le 18 septembre 2023, Valy Kéïta, n’est plus le sous-préfet de Liliyo, selon une note parvenue à KOACI.

Hier, lundi 25 septembre 2023, la chefferie traditionnelle de Liliyo est montée aux créneaux pour demander pardon aux autorités du pays pour le retour du sous-préfet Valy Keïta.

Dans une déclaration lue par le Chef Gnahoré, chef du village Neneferoua, porte-parole de la chefferie de Liliyo et secrétaire du chef canton, les chefs ont plaidé auprès du président de la République Alassane Ouattara pour le retour de leur sous-préfet.

Ces chefs ont aussi demandé pardon au ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Diomandé Vagondo, au corps préfectoral, pour que leur jeune et dynamique sous-préfet Valy Keïta soit rétabli dans sa fonction.

« Avant les élections se passaient dans la violence à Liliyo où malheureusement un bâtiment de la sous-préfecture qui a été réquisitionné pour recevoir les urnes a été incendié. Mais depuis l'arrivée de notre sous-préfet, Valy Keïta dit Binaté, notre sous-préfecture a connu sa première période électorale dans le calme. Nous, chefferie traditionnelle du canton, chefs de communautés, présidentes des associations féminines, présidents des jeunes, demandons pardon, vraiment pardon au président de la République son excellence Alassane Ouattara, au ministre de l’Intérieur et de la sécurité Vagondo, au corps préfectoral, pour le retour de notre jeune et dynamique Sous-préfet Valy dans sa fonction de Sous-préfet de Liliyo. Monsieur le Ministre, je voudrais pour terminer vous demander un rendez-vous urgent vu la gravité de cette situation », a fait savoir Armand Gnoko Seri, porte-parole du chef central de Liliyo.

Jean Chrésus, Abidjan