Mohamed Bazoum

Toujours détenu , le Président nigérien, Mohamed Bazoum déposé par les putschistes, a décidé de porter plainte  , a-t-on appris.

Le chef d'État déchu, actuellement détenu au palais présidentiel de Niamey par la junte à l'origine du coup d'État, va saisir le groupe de travail sur la détention arbitraire et le comité des droits de l'homme au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

Selon ses conseils, une plainte avec constitution de partie civile a été également déposée auprès du tribunal de grande instance de Niamey.

La plainte vise le général Abdourahamane Tiani, qui tient les rênes du pays depuis le putsch, et « tous autres », pour « attentat et complot contre l'autorité de l'État, crimes et délits commis par les fonctionnaires et arrestations et séquestrations arbitraires ».

 "Il est impératif que Mohammed Bazoum" et sa famille "soient remis en liberté", ont-ils déclaré.

Par ailleurs, les autorités militaires au pouvoir ont fait savoir qu'elles avaient accepté la médiation proposée par l'Algérie, mais la durée de la transition, serait uniquement fixée par un dialogue national inclusif, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères

"Le Niger reconnaît avoir fait part de la disponibilité des autorités nigériennes à examiner l'offre de médiation de l'Algérie, mais rappelle que "la durée de la transition" sera déterminée par un forum national inclusif, a-t-il rappelé.

Alger, rappelons-le, avait proposé fin août des discussions politiques pendant six mois au maximum.