Mahamat Déby

Le référendum constitutionnel a démarré au Tchad .

Conformément aux recommandations du dialogue national tenu en 2022, plus de 8,3 millions de Tchadiens sont appelés à se prononcer le 17 décembre prochain s'ils sont « pour » ou « contre » la nouvelle loi fondamentale qui maintient la forme unitaire de l’Etat avant un retour à l’ordre constitutionnel.

Des coalitions de partis politiques pour les camps du « oui » et du « non » ont lancé officiellement leurs activités de campagne, samedi, à Ndjamena. 

La nouvelle Constitution proposée n'est pas très éloignée de la précédente qui concentrait déjà d'importants pouvoirs dans les mains du chef de l'Etat de ce vaste pays pauvre d'Afrique centrale.

Lors du lancement de la campagne de la coalition pour le oui samedi, le Premier ministre Saleh Kebzabo, à la tête de cette coalition, a encouragé une assemblée conquise à "propager les valeurs d'un Etat unitaire fortement décentralisé.

Ce référendum sur la forme de l’Etat sur la base de laquelle les élections seront organisées en 2024 devrait aboutir au retour à l’ordre constitutionnel.

Le 20 avril 2021, une junte de 15 généraux proclame son chef, le général Mahamat Déby, 37 ans, Président de transition, à la mort de son père tué par des rebelles en se rendant sur le front.

Sur recommandation d'un dialogue national boycotté par la grande majorité de l'opposition et les plus puissants groupes rebelles, Mahamat Déby a prolongé de deux ans la transition s'autorisant à participer à la future présidentielle.