Le détachement de Djibo dans le nord du Burkina Faso et les populations civiles de ce chef-lieu de la province du Soum, ont subi une attaque massive ce dimanche, faisant une quarantaine de morts dans un communiqué de l'ONU. 

En effet, les Forces armées nationales du Burkina Faso ont à nouveau été victimes d'une attaque jihadiste complexe qui a visé un camp militaire à Djibo, dans la province du Soum.

Les assaillants venus par milliers, selon des sources locales, ont tenté en vain de prendre le détachement militaire de Djibo, occasionnant une riposte des forces terrestres et aériennes qui ont permis de neutraliser plus de 400 terroristes. 

Si la traque contre les rescapés de cette attaque barbare et le ratissage de la zone se poursuivent, sans qu'un bilan officiel ne soit encore disponible, le Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a indiqué dans un communiqué qu'au moins 40 civils ont été tués cette attaque de terroristes venus en grand nombre. 

Ces assaillants, membres du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda, ont attaqué la " base militaire, des maisons et les camps de Personnes déplacées internes dans la ville de Djibo, dans la région du Sahel, tuant au moins 40 civils et en blessant plus de 42", selon l''ONU. 

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Si pour l'heure aucun bilan officiel n'est disponible, la télévision nationale a diffusé des images de plusieurs dizaines de terroristes calcinés par les frappes des vecteurs aériens qui ont pris en chasse les rescapés. 

Boa, Ouagadougou