Des centaines de personnes ont manifesté leur mécontentement devant les États-Unis après la réaction de Washington sur un rapport de HRW accusant l'armée burkinabè d'excitations. 

« C'est avec étonnement et mécontentement que la Coordination Nationale des Associations de veille citoyenne ont pris connaissance du communiqué conjoint de votre gouvernement et celui du Royaume-Uni sur les accusations mensongères d'un prétendu massacre de civils par notre armée rapporté par l'ONG Human Rights Watch », ont écrit les organisations dans une lettre ouverte lue devant l'ambassade des États-Unis. 

« C'est avec consternation et étonnement que le peuple souverain du Burkina Faso a vu une déclaration des États-Unis avec le Royaume-Uni accusant notre armée républicaine d'exactions et de massacre sur la base d'une simple déclaration incongrue aux normes judiciaires nationale et internationale de l'ONG Human Right Watch (HRW) », indique la lettre. 

 « Le peuple burkinabè demande aux plus hautes autorités des États-Unis de se fier désormais aux rapports du gouvernement de la Transition à qui, le peuple a placé toute sa confiance. », selon les manifestants. 

 « Nous, peuple souverain, exhortons aux États-Unis de se départir des manipulations occidentales menées par la France à qui, le peuple burkinabè a perdu confiance et a décidé de rompre plusieurs accords bilatéraux avec elle », ont-ils souhaité. 

 « Le peuple libre et souverain du Burkina Faso se tiendra toujours debout contre toute puissance qui, qu’elle soit prêt à heurter ou à dénigrer nos autorités engagées a fond pour la souveraineté absolu du Burkina Faso » a conclu la Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne. 

Boa, Ouagadougou