Malanga et son fils

Suite à la tentative de coup d'État déjoué en RDC, l'ambassade des États unis dit ne pas avoir d'accès aux américains impliqués dans cette sinistre aventure.

Les autorités militaires congolaises ont affirmé avoir déjoué le 19 mai une tentative de coup d'État, citant des Congolais et des américains parmi les assaillants. 

L'ambassade américaine a réagi lundi, notamment sur la situation des citoyens américains neutralisés lors de l'attaque, alors que l'armée congolaise a publié leurs noms sans donner la date de début de leurs procès.

Selon elle, les autorités congolaises n'ont pour l'heure communiqué d'informations sur les Américains arrêtés et n'ont donné aucun accès à ces personnes, à la suite des appels à l'aide d'une famille qui cherchait à savoir si son fils était en vie.

La famille de l'Américain Tyler Thompson affirme qu'il était en Afrique pour des vacances avec des amis de la famille et qu'il ne s'était jamais engagé dans l'activisme politique, dans une déclaration transmise à l'Associated Press.

Elle souhaite donc que son cas soit traité différemment.

Les deux autres Américains prétendument impliqués étaient un trafiquant de marijuana condamné, Benjamin Reuben Zalman-Polun, et le fils de Malanga, Marcel, âgé de 21 ans, qui a été arrêté par les forces congolaises.

Notons que le leader des assaillants, Christian Malanga, entouré d'hommes en treillis affirmait sur une vidéo depuis le palais de la nation, le bureau officiel du Chef de l’Etat, avoir mis fin au régime du président Félix Tshisekedi. Il a été tué lors de l'assaut alors qu'il tentait d'échapper à son arrestation.