Dans le quartier prisé de Bastos à Yaoundé, une affaire foncière complexe soulève des questions sur la gestion des terrains au Cameroun et pourrait avoir des conséquences économiques importantes pour le pays.

Au cœur de cette controverse se trouve un terrain de 9 hectares, initialement propriété de BAT Cameroun. Des allégations circulent concernant une opération foncière contestée qui aurait conduit à la perte de ce terrain par l'entreprise. Cette situation met en péril un projet d'investissement conséquent.

En effet, BAT Cameroun envisageait un investissement de 660 millions d'euros (environ 400 milliards de FCFA) sur ce terrain, avec le soutien de l'ambassade britannique au Cameroun. Ce projet aurait pu générer entre 3 000 et 6 000 emplois, représentant ainsi une opportunité économique significative pour la région.

L'ambassade de Grande-Bretagne a exprimé ses inquiétudes quant à l'évolution de cette situation. Il existe désormais un risque que BAT Cameroun engage des poursuites judiciaires contre l'État camerounais pour rupture de contrat et atteinte aux droits de propriété, ce qui pourrait entraîner des répercussions financières considérables pour le pays.

Cette affaire met en lumière les défis liés à la gestion foncière au Cameroun. De nombreux citoyens appellent à une plus grande transparence dans l'administration des terrains et à une application équitable des lois foncières.

L'issue de cette controverse reste incertaine, mais elle souligne l'importance d'une gestion rigoureuse et transparente des ressources foncières pour maintenir un climat favorable aux investissements et au développement économique du pays.

L'issue de cette controverse reste incertaine, mais elle souligne l'importance d'une gestion rigoureuse et transparente des ressources foncières pour maintenir un climat favorable aux investissements et au développement économique du pays.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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