Le groupe parlementaire RHDP du Sénat a entamé comme annoncé, sa tournée d’information et de sensibilisation des populations sur le fonctionnement de la seconde chambre du parlement, ainsi que le bien fondé des différentes lois qui sont votées dans le sens de leur bien-être. 

Pour le top départ de cette initiative, le groupe parlementaire présidé par Bamoudien Traoré s’est rendu dans l’Agnéby-Tiassa. A la tête de la délégation de ses sénateurs RHDP, N’Dohi Yapi Raymond, sénateur du district d’Abidjan.   

A Sikensi où la délégation a posé ses valises le vendredi 19 juillet 2024, N’Dohi Yapi Raymond et sa suite ont été accueillis au siège régional du Sénat, sis au quartier Sokoura. Le lendemain samedi 20 juillet, ils ont été reçus dans la capitale régionale, Agboville par les grands électeurs. Au cours de ses différentes étapes, leurs messages à l’endroit de leurs hôtes conseillers régionaux et municipaux, y compris certains leaders communautaires, n’ont pas changé. 

Les envoyés du Président du Groupe parlementaire RHDP, Bamoudien Traoré, ont livré un exposé sur le contenu des travaux de la dernière session parlementaire du Sénat. Occasion pour le chef de la délégation, le Vice-président de l’Institution N'Dohi Yapi Raymond de s’appesantir sur plusieurs textes adoptés dont la loi sur la politique nationale d'endettement, qui a fait l’objet de débat dans l’arène politique. 

N’Dohi Yapi Raymond a expliqué les bien-fondés de la dette ivoirienne, non sans rassurer que le projet texte adopté, permet bien au contraire de bien gérer la dette. « C’est bien que l’État prenne les crédits et même très bien que l’État prenne les garde-fous pour qu’il n’y ait pas de débordement pour que nous puissions rembourser ces crédits », a-t-il indiqué. 

Il a déconstruit les mauvaises opinions véhiculées sur cette question de la dette, avant d’assurer que la Côte d’Ivoire est bien en mesure de la rembourser. « De doute les façons, on ne prête qu’à ceux qui peuvent rembourser », a-t-il conclu.

Outre la question de la dette, l’ancien maire de Koumassi a expliqué le sujet relatif au code de la nationalité. Selon lui, le législateur a désormais décidé de mettre des garde-fous sur l’acquisition de la nationalité ivoirienne par mariage, pour mettre fin aux « mariages de complaisance dans le seul but d’acquérir la nationalité ivoirienne ». 

« Désormais la seule formalité du mariage avec un Ivoirien ne confère plus automatiquement la nationalité ivoirienne à un étranger. Les époux doivent justifier de la stabilité de leur union, par la communauté de vie effective ou de l’existence d’au moins deux enfants issus de cette communauté de vie créée par le mariage. Dans l’un ou l’autre cas, l’intéressé devra soumettre une déclaration d’intention d’acquérir la nationalité ivoirienne devant l’autorité compétente. Et celle-ci ne sera acquise qu’à la date d’acceptation de la déclaration par l’administration à l’issue d’une période probatoire de cinq ans à compter de la date de célébration du mariage ; toutefois, l’autorité judiciaire se réserve le droit de s’opposer à ce mariage », a fait connaitre le vice-président du Sénat. 

Le grand oral du vice-président du Sénat s’est refermé sur le plan politique. Raymond N’Dohi sur ce plan, a invité ses hôtes à investir le terrain pour assurer une éclatante victoire au candidat du RHDP à l’élection présidentielle de 2025. « Vous devez aller dans tous les coins, tous les recoins, tous les quartiers pour inciter les populations à établir leurs pièces et vous inscrire massivement sur les listes électorales. C’est vrai que nous sommes majoritaires. Mais chaque élection a ses enjeux. Nous avons un bilan, un candidat qui se vend bien. Nous souhaitons qu’il soit candidat ä nouveau pour nous conduire jusqu’en 2030. C’est pourquoi nous devons investir le terrain », a exhorté le chef de délégation des Sénateurs RHDP. 

Wassimagnon