Le phénomène des plateformes d’investissement en ligne sur Internet est en vogue et fait de nombreuses victimes au sein de la population ivoirienne.

Dans le monde numérique actuel, les arnaques d'investissement en ligne sont devenues de plus en plus sophistiquées, exploitant la naïveté des investisseurs et leur désir de gains rapides. En réalité, ces propositions sont des arnaques destinées à tromper les investisseurs et à leur soutirer de l'argent.

Selon la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) le procédé des arnaqueurs est le suivant:

« Une fois les comptes créés, ils prennent le relais avec leur plateforme d'investissement. Ils font ensuite la promotion de cette plateforme sur les réseaux sociaux, promettant des retours sur investissement élevés, rapides et faciles. Attirées par ces propositions alléchantes, de nombreuses victimes potentielles se précipitent pour investir. Leurs complices assistent et orientent les victimes via les différents faux comptes sociaux. Convainquant par les prétendus retours positifs, ces investisseurs incitent les victimes à engager des sommes de plus en plus importantes et encourageaient leur entourage à en faire de même. Lorsqu'ils reçoivent les fonds, ils envoient l'un des leurs pour se faire passer pour un agent de la plateforme auprès des victimes. Ce dernier les pousse à composer certaines syntaxes sous prétexte de promouvoir ladite plateforme. Malheureusement, en suivant leurs instructions, les victimes se retrouvent dépouillées de leurs comptes Facebook puis bloquées par ce dernier. Cette activité criminelle rapporte beaucoup d’argent aux arnaqueurs », révèle-t-on.

Notons que, cette arnaque est punie par la loi. Elle est qualifiée d’utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique et morale et escroquerie en bande organisée sur Internet.

Car en réalité, ces propositions sont des arnaques destinées à tromper les investisseurs et à leur soutirer de l'argent. 

Avec la popularité croissante des plateformes d'investissements en ligne, les cybercriminels trouvent facilement des victimes potentielles via les réseaux sociaux.

Donatien Kautcha, Abidjan