La prison centrale de Kakata (ph)

Des dizaines de détenus se sont évadés dans la soirée du dimanche 08 septembre 2024 de la prison centrale de Kakata, dans le comté de Margibi, à 55 km au nord-est de Monrovia.

Le gouvernement libérien, par l’entremise du ministère de la Justice, a confirmé qu’un total de 47 détenus se sont évadés et a assuré le public que tous les efforts sont déployés pour retrouver rapidement les évadés. Des forces de police supplémentaires ont été déployées pour aider aux opérations de recherche et d’arrestation des évadés.

Les circonstances entourant l'évasion restent floues, mais les premiers rapports suggèrent que les évadés se sont évadés de la prison vers 19 heures. Les premières enquêtes suggèrent qu’une faille de sécurité dans l’établissement a permis aux prisonniers de s’échapper.

Enquête

Le ministère de la Justice a ouvert une enquête en collaboration avec la police nationale libérienne et les autorités pénitentiaires pour déterminer la cause de la faille. Le ministère s’est également engagé à mettre en œuvre des mesures de sécurité renforcées pour empêcher de futures évasions.

Appel au public et aux évadés

Le ministère de la Justice a promis que garantir la sécurité des citoyens reste la priorité absolue du gouvernement. Il a également encouragé toute personne disposant d’informations sur le lieu où se trouvent les fugitifs à se manifester, rappelant au public que l’aide ou l’hébergement de prisonniers évadés est un crime grave.

Quant aux concernés, les évadés, l’autorité judiciaire les exhorte « à se rendre volontairement au commissariat de police ou à l’établissement pénitentiaire le plus proche pour éviter de nouvelles conséquences judiciaires ».

Suite à cette évasion, l'ambassade des États-Unis à Monrovia a émis une alerte de sécurité et à conseiller aux citoyens américains de prendre des précautions tout en les conseillant de contacter les forces de l'ordre locales en cas d'urgence.

Soulignons que l’évasion des détenus de la prison centrale de Kakata intervient dans un contexte où les centres pénitenciers du Liberia se retrouvent être surpeuplés et les incarcérés n'ont pas accès à suffisamment de nourriture et aux soins médicaux de base.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

- Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –