Côte d'Ivoire : 25 milliards de plus-value, quand l'excellence fiscale a un nom, Yao Bony pulvérise les objectifs
Dans les couloirs de l’administration fiscale, rares sont les moments où les louanges remplacent les revendications. Pourtant, c’est à un exercice inhabituel que s’est livrée l’Alliance Nouvelle des Agents de la Direction Générale des Impôts (Anadgi) dans une note adressée à la presse. Loin de ses discours traditionnels de doléances, le syndicat met en lumière une réussite exemplaire au sein d’un centre souvent peu exposé : celui des Moyennes Entreprises du Plateau.
Le chiffre est saisissant : 25 milliards de francs CFA. C’est la plus-value perçue à mi-parcours de l’exercice 2025 par ce centre, un record historique dans les annales de la Direction Générale des Impôts. Mais au-delà des données comptables, ce résultat porte un nom : Yao Bony. À la tête de ce centre, cet administrateur fiscal n’a pas seulement dirigé, il a inspiré, fédéré et transformé. Dans un contexte de complexité économique, il a su insuffler une dynamique de rigueur et d’efficacité, où chaque agent s’est senti porteur d’un objectif commun : dépasser les attentes.
Loin des projecteurs, Yao Bony s’est imposé par la qualité de son management. Vision claire, exigence dans l’exécution, sens aigu de la mission publique : les qualités qui font les grands serviteurs de l’État ont pris corps sous sa direction. L’Anadgi, qui ne cache pas ses critiques envers certaines décisions de tutelle, salue ici un exemple à suivre. Elle ne réclame ni faveur ni passe-droit, mais appelle à la reconnaissance d’un mérite pur, celui d’un homme et de son équipe qui ont su conjuguer résultats et intégrité.
Cette réussite ne doit pas être anecdotique. Elle invite à repenser la gestion des ressources humaines au sein de l’administration fiscale : et si l’on commençait par mettre les bons profils aux bons endroits ? Le cas du CME du Plateau démontre que l’excellence n’est ni une utopie ni un hasard. Elle est le fruit d’un leadership éclairé, d’une organisation cohérente et d’une volonté partagée de servir l’intérêt général.
Yao Bony n’a pas seulement fait rentrer des milliards dans les caisses publiques. Il a posé les bases d’un modèle de performance réplicable, à condition que les instances décisionnelles sachent en tirer les leçons. Le ministère de tutelle est ainsi interpellé : récompenser, promouvoir, distinguer. Non par faveur, mais au nom du mérite, ce vieux mot que l’on peine parfois à traduire en actes concrets.
En saluant Yao Bony, c’est aussi un hommage qui est rendu à l’ensemble des agents engagés, compétents et discrets, qui font tenir l’édifice fiscal ivoirien. Un message fort, tourné vers l’avenir : l’administration peut briller, quand elle sait faire confiance aux hommes qu’elle forme.
Donatien Kautcha, Abidjan
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