Burkina Faso : Un directeur de société interpellé pour production de sachets plastiques, interdits dans le pays
Vue de l'usine de production de sachets plastiques (ph)
Le directeur d'une société de production d’emballages et de sachets en plastique, dont l'usage a été récemment interdit au Burkina Faso, a été interpellé après avoir été pris en flagrant délit par les autorités compétentes.
En effet, dans un communiqué, transmis à la rédaction de Koaci.com, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga a indiqué qu’une société a été découverte en flagrant délit de production d’emballages et de sachets en plastique dans la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou.
C'est le 06 août 2025, suite à une mission de contrôle de police environnementale, que ce cas de flagrant délit a été constaté.
En effet, l'usine a été trouvée en plein fonctionnement et d’émission en masse d’emballages et de sachets en plastique en violation de la loi portant sur les emballages et sachets en plastique au Burkina Faso.
Après investigation par les unités de police environnementale, il est ressorti qu’une société dénommée SO.BU.CH.PLAST SARL évoluant dans le domaine de la production et de la commercialisation des emballages et sachets en plastique serait à l’origine de cette production.
Au regard de cette violation flagrante de la règlementation en vigueur, l'usine a été scellée et mis sous mains de justice les unités de production.
Le directeur général de la société, de nationalité chinoise, a été interpellé le 12 août 2025 et déféré ce 14 août 2025.
En rappel, la production, l'importation, commercialisation, stockage, détention, distribution et utilisation des emballages et des sachets en plastique sont interdits au Burkina Faso.
Selon la loi, leur production et importation exposent son auteur à une peine d’emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de cinq millions à cent millions de francs CFA.
En outre, leur commercialisation, stockage, distribution exposent son auteur à une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de cinq à cinquante millions de francs CFA.
L'entreprise mise en cause a été soumise à la convention judiciaire d’intérêt public qui tient lieu d'arrangement a l'amiable.
Ainsi, au terme de cet accord, l'entreprise devra payer au trésor public la somme de trente millions de francs CFA à titre d’amende soit six fois le minimum prévu et imposé par la loi en pareils cas.
Par ailleurs , la société devra procéder à ses frais la destruction des sachets et de la matière première saisis, et procédé également à la fermeture définitive de son usine de production.
Il faut préciser que la convention judiciaire, la médiation pénale et la composition pénale sont les innovations majeures du nouveau code de procédure pénale.
Le procureur a invité la population à signaler aux services de police environnementale ou tout autre service compétent, tout cas suspect de production, d’importation, de commercialisation, de distribution, de stockage d’emballages ou de sachets en plastique.
Boa, Ouagadougou
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