Bénin : Boni Yayi renonce définitivement à la présidentielle de 2026 et appelle à l'unité nationale
À sept mois de l’élection présidentielle prévue en avril 2026, le paysage politique béninois connaît un tournant majeur.
L’ancien président Thomas Boni Yayi a annoncé, jeudi 11 septembre, son retrait définitif de la compétition, appelant la classe politique à privilégier l’unité nationale et le dialogue.
Dans un message adressé à ses compatriotes, Boni Yayi a confirmé qu’il ne briguerait aucun mandat :
« Je ne vous décevrai pas, mes chers compatriotes. Je ne cherche rien. Je ne suis candidat à rien, mais je suis à votre service, au service de la République, pour que règnent la paix, la démocratie, la stabilité dans notre pays et, naturellement, la prospérité partagée. »
Reconnaissant envers les Béninois pour les dix années passées au pouvoir (2006-2016), l’ancien président a insisté sur la nécessité de préserver la démocratie, qu’il qualifie de « véritable richesse nationale » dans un pays dépourvu de ressources naturelles majeures comme le pétrole ou le gaz.
Il a également exhorté ses pairs politiques à maintenir « l’esprit de dialogue » avec le président sortant Patrice Talon, rappelant que « ce ne sont pas les Sud-Africains ni l’extérieur qui vont construire le Bénin ».
Le retrait de Boni Yayi rebat les cartes dans l’opposition. Le parti Les Démocrates, principale formation contestataire, doit désormais trouver un candidat capable de rivaliser avec Wadagni, candidat au pouvoir.
Cette désignation s’annonce cruciale pour maximiser les chances face à un pouvoir sortant encore solidement ancré.
À mesure que s’approche le scrutin, l’incertitude plane sur la capacité de l’opposition à s’unir autour d’une figure consensuelle et sur la manière dont les électeurs accueilleront la candidature de Wadagni, perçu comme le dauphin de Talon.
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