Le suspect interpellé (Ph Koaci)

Une entreprise de télécommunications a récemment été victime du vol d’un de ses groupes électrogènes, ce qui a perturbé son réseau et ralenti ses activités. Après cette attaque sur une infrastructure cruciale, la société a fait appel à l’Unité de Protection des Infrastructures Numériques Physiques (UPINP), afin de mener des enquêtes et de sécuriser son site contre de potentielles menaces futures.

Les investigations menées par l’UPINP ont abouti à l'arrestation de K.F., un individu qui a rapidement avoué sa participation au vol et a révélé qu’il avait agi sur la demande de G.R., son complice, qui reste actuellement introuvable. Selon ses dires, les deux hommes s’étaient rendus sur le site de l'entreprise sans aucune autorisation légale et ont emporté le groupe électrogène dans l’optique de le revendre à un acheteur.

Suite à ces aveux, K.F. a été déféré devant le Parquet pour répondre des charges d’usurpation d’identité, en vertu de l’article 19 de la loi n°2013-451 relative à la lutte contre la cybercriminalité, et pour vol en réunion, conformément à l’article 394 du Code pénal. Cette affaire rappelle l'importance de protéger les infrastructures essentielles à la société, en particulier celles qui relèvent du domaine numérique.

L'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI), par l'intermédiaire de l'UPINP, a exprimé sa ferme volonté de sécuriser les infrastructures numériques physiques contre tout acte criminel et avertit que toute tentative de nuire à ces ressources stratégiques sera traitée avec la plus grande rigueur et sévèrement sanctionnée.

Jean Chresus, Abidjan