Mali-Niger : Sahel, Abdourahamane Tiani et Assimi Goïta réaffirment leurs liens au sein de l'AES
Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani
Le président nigérien, le général Abdourahamane Tiani, a effectué ce mardi 30 septembre une visite de travail à Bamako, où il a rencontré son homologue malien Assimi Goïta.
Le Général d'armée Abdourahamane Tiani, Président du Niger, a effectué ce mardi une visite d’amitié et de travail de quelques heures à Bamako où il a été accueilli par son homologue malien, le Général Assimi Goïta, Président de la Transition et de la Confédération des États du Sahel (AES).
Les deux chefs d’État ont réaffirmé l’engagement du Mali, du Niger et du Burkina Faso au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), créée en juillet 2024 pour mutualiser leurs efforts en matière de défense, de diplomatie et de développement.
Au cours de son déplacement, Abdourahamane Tiani a rappelé que les trois pays « évoluent dans un cadre confédéral », et que cette alliance s’inscrit dans la continuité de l’Alliance des États du Sahel, fondée en septembre 2023, avant son évolution en confédération l’année suivante à Niamey.
Il a également tenu à remercier les peuples malien, burkinabè et guinéen pour leur solidarité lors de la crise qui avait opposé le Niger à la Cédéao après le coup d’État de juillet 2023.
Selon lui, la confédération repose sur trois piliers : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement.
Sur le plan militaire, le président nigérien a confirmé que l’état-major confédéral installé à Niamey est opérationnel, avec des bataillons déjà engagés dans des opérations conjointes.
L’objectif affiché est la mise en place progressive d’une force intégrée pour assurer la défense collective face aux menaces dans la région.
Cette visite de travail dans un contexte de difficultés économiques importantes, illustre la volonté des dirigeants de l’AES de renforcer leurs liens politiques et stratégiques, alors qu'en raison d'une certaine forme d'idéalisme, leurs relations avec les organisations régionales et certains partenaires internationaux restent tendues.
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