La journée électorale du samedi 25 octobre 2025 a viré au drame dans la sous-préfecture de Nahio, département d’Issia. Des heurts entre partisans opposés au scrutin et populations déterminées à voter ont fait trois morts, plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels. Le Procureur de la République a ouvert une enquête. 

Le samedi 25 octobre, la sous-préfecture de Nahio, dans le département d’Issia, a été le théâtre de violents affrontements. Selon un communiqué du Procureur de la République près le tribunal de première instance d’Issia, un groupe d’individus conduit par Gomelin Marcelin Digbeu s’est farouchement opposé au déroulement du scrutin. Ces derniers ont barricadé les voies d’accès à la sous-préfecture, empêchant l’acheminement du matériel électoral et la tenue du vote.

Face à cette situation, les habitants désireux d’exercer leur droit de vote ont réagi, entraînant de vives tensions tout au long de la journée.

Les tensions accumulées durant la journée ont dégénéré à la tombée de la nuit. Des affrontements violents ont éclaté entre les deux groupes, semant la panique dans la localité.

Alertées, les forces de défense et de sécurité se sont rapidement déployées afin de rétablir l’ordre et éviter une aggravation de la situation.

Le bilan communiqué par le Procureur est lourd : trois morts, dix-neuf blessés et de nombreux biens détruits.

Dans son communiqué daté du 28 octobre 2025, le Procureur de la République d’Issia, Janvier Olivier Yao, a exprimé ses condoléances aux familles éplorées et sa solidarité aux blessés et aux victimes.

Il a également annoncé l’ouverture d’une enquête destinée à déterminer les responsabilités et à en tirer toutes les conséquences judiciaires.

Enfin, le Procureur a appelé l’ensemble de la population au calme et à la retenue, invitant chacun à reprendre ses activités quotidiennes dans la sérénité.

Cet incident survient dans un contexte électoral tendu, où plusieurs localités du pays connaissent des tensions liées au déroulement du scrutin. Les autorités judiciaires et sécuritaires affirment rester mobilisées pour garantir la sécurité des populations et la transparence du processus électoral.

Wassimagnon