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Côte d'Ivoire : Célébration de la Toussaint, quand mémoire rime avec transmission aux jeunes générations de la famille Kokoh
 

Côte d'Ivoire : Célébration de la Toussaint, quand mémoire rime avec transmission aux jeunes générations de la famille Kokoh

 
 
 
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© Koaci.com - lundi 03 novembre 2025 - 18:40




 Kokoh Mohamed et des membres de sa famille, lors du dépôt de gerbe de fleur sur la tombe de leurs parents disparus trop tôt à l'occasion de la fête de Toussaint



Dans une atmosphère empreinte de recueillement et de solidarité, la grande famille Kokoh a organisé, le samedi 1er novembre 2025, pour la première fois, une cérémonie d’hommage et de communion familiale à la résidence Mohamed Kokoh à Adiaké en hommage à deux figures emblématiques de la lignée. Il s’agit de Kouadio Kokoh, dit Kokoh Degbeu, et Koffi N’guessan, dite N’Nan Ko N’san, rappelés à Dieu respectivement en 1986 et 1987. 


 

Cette journée, qui se déployait dans un contexte singulier marqué par la remise de valeurs de transmission générationnelle, a réuni les proches autour d’un déjeuner fraternel et d’un programme de mémoire destiné à préserver la mémoire de ceux qui ont façonné l’histoire familiale 38 ans après. La rencontre, qui s’inscrit comme la première édition d’un rassemblement familial annuel, a été conçue comme un véritable rite de mémoire. 


Avant le déjeuner, les participants ont déposé des gerbes sur les tombes des aïeux, geste symbolique qui a marqué le début d’une journée consacrée à la mémoire, au respect et à la gratitude. 


Cette cérémonie a été orchestrée par Kokoh Mohamed dont le rôle a été déterminant pour insuffler une dynamique de cohésion et de continuité. Le cœur de l’événement a été le discours prononcé par M. Kokoh Kouassi. Dans un ton pathétique, mesuré et profond, il a rappelé de se souvenir des ancêtres comme moteur de valeurs et de solidarité. « Nous ne sommes pas seulement les héritiers d’un passé, mais les gardiens d’un héritage vivant », a-t-il affirmé.


 Il a par ailleurs souligné l’importance d’avoir ses géniteurs vivant car lui et ses frères et sœurs ont perdu leurs parents très tôt. « Il invite les uns et les autres de donner du respect et de la considération à leurs parents pendant qu’ils vivent encore. Nous avons perdu les nôtres très tôt. C’est le peu de valeur qu’ils nous ont inculqué qui nous a permis aujourd’hui, d’être à la place que nous sommes », fait-il savoir. 


Le discours a également réaffirmé le lien entre mémoire et avenir, en particulier dans le contexte actuel où les enfants, arrière petits enfants présents dans l’assistance sont appelés à porter cette flamme vers leurs propres parcours scolaires et professionnels. La présence des jeunes, notamment des enfants et petits-enfants encore au lycée, a donné à la cérémonie une signification particulière : celle d’un passage du témoignage familial à l’éducation et à la formation des nouvelles générations. Cette dimension éducative s’est traduite par des échanges et des anecdotes qui ont rythmé le déjeuner, permettant aux plus jeunes de mieux saisir l’histoire et les valeurs qui structurent leur famille. Le rassemblement s’est ainsi mué en une leçon de vie, où mémoire et apprentissage se nourrissent mutuellement. 


Un esprit de continuité et de fraternité 


 

Au-delà du caractère commémoratif, la journée a été marquée par une volonté de célébrer la continuité familiale et la transmission des valeurs. Les intervenants ont évoqué les racines communes, le respect des aînés et l’importance de bâtir ensemble un avenir fondé sur la solidarité, l’éducation et la dignité humaine. Cette cérémonie a démontré que, même dans les moments d’ombres ou de perte, une famille peut trouver force et orientation dans le souvenir et le lien fraternel. Il faut noter que la journée du 1er novembre 2025 a laissé dans l’âme des Kokoh un sentiment de gratitude, de fierté et d’espoir. 


En réunissant les générations autour d’un hommage vibrant et d’un moment de convivialité, la famille a transformé une commémoration en un acte de vie : mémoire partagée, transmission des valeurs et engagement pour l’avenir des jeunes y compris ceux qui poursuivent leurs études au lycée dans le respect des racines et des êtres chers qui les ont précédés. Il faut noter qu’une forte délégation du Conseil régional du Sud-Comoé conduite par Traoré Abdoulaye a pris part à cette importante rencontre de la grande famille Kokoh


Jean Chresus, Abidjan



 
 
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