Burkina Faso : Adoption d'une carte d'identité biométrique AES
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana (ph)
Le gouvernement burkinabè a adopté ce jeudi en conseil des ministres l'adoption d'une carte d'identité biométrique commune aux trois pays membres de l'Alliance des Etats du Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
En effet, indique le compte rendu du conseil des ministres, au titre du ministère de la Sécurité, le gouvernement a adopté 2 décrets.
Le premier décret, relatif à la règlementation des documents de voyage, s’inscrit dans le cadre de la modernisation et de la sécurisation des documents de voyage.
Selon le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamadou Sana cette initiative vise à assurer la conformité des passeports et autres titres de voyage aux standards internationaux, notamment ceux de l'Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Ce décret introduit des innovations majeures, notamment l'institution du passeport d'urgence pour les motifs de nécessité impérieuse ou d'urgence dûment justifiés, en l’occurrence les cas d’évacuation sanitaire, l'institution du passeport de pèlerinage.
Le second décret porte sur l’institution d’une Carte d'identité biométrique AES. L'institution de la Carte d'identité biométrique AES vise à doter le Burkina Faso d'un document d'identité fiable, sécurisé et conforme aux normes communautaires et internationales tout en facilitant l'accès des citoyens aux services sociaux de base.
En termes d'innovations, ce décret permet à tout citoyen burkinabè, âgé de 5 ans au moins, de se faire établir une carte d'identité biométrique AES dont la validité est de dix ans.
Le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana, précise que dans le cadre de la mise en œuvre de la Carte d’identité biométrique AES, il est prévu une période transitoire de 5 ans, à compter de sa date de mise en circulation, pour le retrait définitif des cartes d’identité actuellement en vigueur dans les États de l’AES.
Par ailleurs, et au titre du ministère de l’Économie et des Finances, le Conseil a adopté un décret portant déclaration d'utilité publique urgente un terrain litigieux dans la région des Koulsé entre les villages de Zaonna/Saori (département de Mané, province du Sandbondtenga) et Yilou (département de Guibaré, province du Bam).
« Le décret a pour but d'exproprier le terrain querellé au profit d'un projet d’intérêt général, en l'occurrence des travaux militaires. En conséquence, tout occupant est sommé de quitter les lieux sans délai », explique le Ministre d’État, chargé de l’Administration territoriale, Emile Zerbo.
Il a ajouté que cette mesure sera appliquée à tous les cas similaires.
Boa, Ouagadougou
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