Damana Pickass

Le 6 novembre 2025, le nommé Damana Adia, alias « Pickass », 2e Vice-Président du Conseil Stratégique et Politique (CSP) du Parti des Peuples Africains de Côte d'Ivoire (PPA-CI) a été conduit devant le Tribunal de Première Instance d’Abidjan. Cette décision intervient après son audition par les services de la Direction de la Surveillance du Territoire, en présence de son avocat, Maître Roselyne Aka Seripka.

Selon le communiqué du procureur de la République, une information judiciaire a été ouverte à son encontre, avec un mandat de dépôt, pour des faits graves comprenant des actes terroristes, notamment l’assassinat, l’atteinte aux opérations électorales et la participation à des manifestations illégales.

Les faits qui lui sont reprochés incluent aussi des actions violentes telles que l'attaque d'un bureau de vote, la destruction de biens publics et privés, ainsi que l’incendie volontaire de véhicules. Des charges de participation à un mouvement insurrectionnel et d’apologie de crimes contre l’État viennent également compléter cette longue liste d’accusations.

Damana Adia est également accusé d'avoir organisé et pris part à une bande armée, en violation de plusieurs lois relatives à la sécurité publique. Ces actes seraient des tentatives délibérées de perturber l’ordre public et d’affaiblir les autorités de l'État. Il est en outre poursuivi pour avoir détenu des armes sans autorisation et pour avoir violé les dispositions légales sur la réglementation des armes.

Les autorités judiciaires ont souligné la gravité des accusations, qui sont prévues et punies par des lois spécifiques, notamment celles relatives à la répression des infractions sur les armes, ainsi que des articles du Code pénal qui prévoient des sanctions sévères pour ces actes criminels.

Damana Pickass devra désormais répondre de ces accusations devant la justice, dans le cadre d’une procédure judiciaire qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité politique et sociale du pays. L’affaire fait actuellement l’objet d’une enquête approfondie.

Jean Chresus, Abidjan