Centrafrique : Présidentielle 2025, Anicet-Georges Dologuélé conteste le rejet de son certificat de nationalité
L’opposant et ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé est revenu publiquement sur la décision de justice rejetant son certificat de nationalité centrafricaine.
Candidat malheureux aux élections présidentielles de 2015-2016 et de 2020, il entend à nouveau se présenter au scrutin prévu le 28 décembre 2025.
Selon M. Dologuélé, cette décision n’a « aucune base légale » et serait motivée par des considérations purement politiques. Il accuse ses adversaires de vouloir l’écarter de la course électorale par des « manœuvres illégales, guidées par la peur et la haine ».
« Ceux qui sont du pouvoir et qui se disent centrafricains plus que les autres n’ont qu’à prouver, comme moi, qu’ils sont de vrais Centrafricains », a-t-il lancé, dans une déclaration au ton ferme.
Pour se conformer à la Constitution adoptée en 2023, qui interdit la double nationalité pour les candidats à la présidence, Anicet-Georges Dologuélé avait renoncé à sa nationalité française. Ce renoncement devait lui permettre d’obtenir un nouveau certificat de nationalité centrafricaine, exigé pour déposer sa candidature.
Mais la justice centrafricaine a rejeté sa demande, estimant que les conditions n’étaient pas réunies.
Ce refus intervient dans un contexte marqué par une forte polarisation politique à l’approche de l’élection présidentielle. Plusieurs figures de l’opposition dénoncent des entraves administratives et judiciaires destinées à restreindre la compétition électorale.
Malgré cette décision, Anicet-Georges Dologuélé affirme rester déterminé à poursuivre son combat politique et à défendre ce qu’il considère comme un droit légitime à participer à la vie démocratique de son pays.
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