L’opération « Epervier sur nos routes » (Ph) 

Le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, à travers la Direction Générale de la Police Nationale, avec le soutien actif du Ministère des Transports, a relancé, le lundi 1ᵉʳ décembre 2025, l’opération « Épervier sur nos routes ». 

Un déploiement d’envergure visant à intensifier et renforcer les contrôles routiers, à quelques jours des fêtes de fin d'année, période marquée par une densification du trafic routier. 

Dressant le bilan de l’opération dans la zone d’Abidjan, à la mi-journée lors d'une conférence de presse, le Préfet de Police, le Commissaire Divisionnaire Major, Yéo Kollo Roger, a salué l'adhésion des populations et annoncé 263 saisis dont 155 véhicules et 108 engins à deux et trois roues pour diverses infractions. 

Il s’agit, entre autres, des infractions liées au défaut de la police d’assurance, du certificat de visite technique, de vignette, d'utilisation de plaques d’immatriculation fantaisistes, de vitres teintées. S'agissant de la lutte contre l’alcool au volant placée sous la conduite de la Direction de la Police spéciale de sécurité routière (DPSSR) du Ministère des Transports, l’opération a permis d’intercepter 06 conducteurs en infraction sur les 332 tests systématiques réalisés.

Le Directeur Général des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC) a, au nom du Ministre des Transports Amadou Koné, mis en garde les utilisateurs de plaques fantaisistes, en leur rappelant que cet acte d’incivisme est puni par une loi datant de 1963 qui prévoit jusqu’à deux ans d’emprisonnement et deux millions de francs CFA d’amende.

« Le ministère des Transports a déjà saisi le garde des sceaux afin que ces dispositions soient appliquées avec fermeté » a-t-il martelé.

Face aux journalistes, le Préfet de Police d’Abidjan a, au nom du Directeur général de la Police, l'administrateur général Youssouf Kouyaté, expliqué que ce déploiement qui se fera de jour comme de nuit vise à protéger les populations notamment les usagers de la route, en cette période où les déplacements se multiplient tant de l’intérieur du pays vers Abidjan que d’Abidjan vers les autres régions.

Outre ce coup de communication classique, alors que l'anarchie des motocyclistes et des transporteurs a le don d'irriter au-delà de mettre en danger en permanence les ivoiriens, cette situation de forte mobilité impose, selon l’officier supérieur, une vigilance accrue et quotidienne.

Donatien Kautcha, Abidjan