Nigeria-USA : Refus de servir d'un « lieu de dépôt » pour les vénézuéliens expulsés des Etats-Unis
Le ministre des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar, et le Président Bola Tinubu (ph)
Le ministre des Affaires étrangères du Nigeria, Yusuf Tuggar, a exprimé ses inquiétudes face à la pression croissante exercée par les États-Unis sur les pays africains, dont le Nigéria, pour qu'ils acceptent les vénézuéliens expulsés et a mis au point que soin pays ne se pliera pas à une telle demande, invoquant des défis démographiques.
Intervenant le jeudi 10 juillet 2025 dans une émission sur Channels Television, Tuggar a déclaré que le Nigéria connaît déjà une forte croissance démographique et doit faire face à de nombreux autres défis.
La réaction du ministre intervient suite aux pressions américaines visant à renvoyer des vénézuéliens expulsés, dont certains depuis des prisons, vers des pays africains.
A propos de la demande adressée à son pays, le ministre a laissé entendre que toute décision d'accepter les expulsés pourrait ouvrir la voie à de nouvelles demandes. De ce fait, il a fait savoir qu’« Honnêtement, je ne pense pas que le Nigéria soit en mesure de gérer la question de l'accueil des expulsés vénézuéliens. Et je pense qu'il serait injuste d'insister pour que le Nigéria accepte 300 expulsés vénézuéliens. Ce ne serait peut-être qu'un début ».
Motifs du refus
Selon Tuggar, le Nigéria est confronté à de nombreux défis et ne sera donc pas un lieu de dépôt pour les prisonniers vénézuéliens expulsés des États-Unis suite à la répression de Trump contre les migrants sans papiers.
En faisant connaitre la position du Nigeria sur cette affaire, le chef de la diplomatie nigériane a déclaré qu’« Il serait difficile pour des pays comme le Nigéria d’accueillir des prisonniers vénézuéliens ». Il a motivé ce refus pour le fait que « Nous avons déjà suffisamment de problèmes ; nous ne pouvons pas accepter de vénézuéliens expulsés au Nigéria. Nous avons déjà 230 millions de personnes ».
Nouvelle politique des visas américains
Sur un autre plan, Tuggar a évoqué la nouvelle politique des visas des États-Unis, soulignant que l'affirmation selon laquelle cette mesure est fondée sur la réciprocité est fausse.
Le ministre des Affaires étrangères a expliqué que le Nigéria applique et délivre une politique de visas de 90 jours, identique à celle des États-Unis, précisant que la seule différence réside dans l'introduction des visas électroniques pour gagner du temps.
Pour la politique de visa nigérian, il a rappelé que « Nous discutons avec les américains. Nous leur expliquons et leur rappelons également que nous leur délivrons des visas à entrées multiples de cinq ans, de la même manière qu'ils délivrent des visas à entrées multiples de cinq ans aux voyageurs ordinaires ».
Contrairement à la déclaration de réciprocité des États-Unis, le ministre des Affaires étrangères a réitéré que le Nigéria maintient un visa de cinq ans à entrées multiples pour les voyageurs américains. Il a souligné que l'administration Tinubu a entamé des discussions avec les États-Unis concernant les nouvelles restrictions de visa imposées aux ressortissants nigérians.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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Il n'y a-t-il pas des pays en Amerique du Sud pouvant acceuillir "ces poubelles-humains-Vénézueliens"??. Certains peuples et tribus Sud-Americains continuent de vivre á l'état préhistorique, Trump peut deverser les criminels vénézueliens lá-bas. D- Troup, prend les Nigerians pour des "cons-biologiques". D- Trump, pense qu'il est le ROI de cette planete terre. J'ai meme appris, discretement qu'il doit avoir un probleme mental et psychologique.... On prefere cacher cela aux Americains.
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