Côte d'Ivoire : Université Libérale d'Abidjan, Sidi Touré inculque les valeurs du libéralisme à plusieurs Jeunes et femmes leaders ivoiriens
Sous le thème “Jeunesses et Femmes : renforcer l’avenir libéral de la Côte d’Ivoire”, la 3ᵉ édition de l’Université Libérale d’Abidjan a réuni, ce jeudi 13 novembre 2025, au Grand Hôtel du Plateau, des leaders politiques, intellectuels, acteurs associatifs et jeunes engagés pour réfléchir à une société plus libre, équitable et démocratique.
Organisée par Initiative Côte d’Ivoire Libérale (ICI Libérale), sous la présidence de M. Sidi Tiémoko Touré, Ministre des Ressources animales et halieutiques, Vice-président de l’Internationale Libérale et Co-président de RenewPAC, cette troisième édition de l’Université Libérale d’Abidjan (ULA) a une nouvelle fois confirmé son statut de plateforme majeure du libéralisme en Afrique francophone.
Cette rencontre, organisée en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, a rassemblé plus d’une centaine de participants : jeunes leaders, femmes influentes, responsables politiques, universitaires, diplomates et représentants d’organisations internationales.
Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Sidi Tiémoko Touré a rappelé la vision fondatrice de cette université : faire de la jeunesse et des femmes les piliers de la transformation libérale de la société ivoirienne.
« La liberté s’apprend, se cultive et se défend. L’Université Libérale d’Abidjan veut être un tremplin pour une nouvelle génération de leaders conscients de leurs responsabilités, enracinés dans leurs valeurs et ouverts sur le monde », a-t-il déclaré.
Le Ministre a également rendu hommage à plusieurs figures du libéralisme africain, dont feue Kaba Fofana, militante de la dignité et de la justice, ainsi qu’à Mme Mariétou Dieng, ancienne députée du Sénégal, et M. Rémy Edmundson, Vice-président du Réseau Libéral Africain, tous deux présents à la cérémonie.
« Être libéral en Afrique, c’est croire que la dignité humaine précède tout. Le libéralisme que nous portons n’est pas importé : il est africain dans son âme, enraciné dans nos traditions du dialogue et du respect », a souligné M. Touré.
L’Université Libérale d’Abidjan s’est structurée autour de trois ateliers thématiques :« Génération Liberté », dédié à la jeunesse et à son rôle dans la construction citoyenne, « De la participation à l’influence », centré sur le leadership féminin et l’autonomisation des femmes dans les sphères de décision, L’atelier de cadrage de l’Alliance des Parlementaires Libéraux d’Afrique (APL-Afrique), visant à structurer un réseau panafricain de parlementaires engagés pour la liberté et la démocratie.
Les participants ont pu échanger, débattre et formuler des recommandations concrètes pour renforcer la participation des jeunes et des femmes dans la vie publique, tout en promouvant les valeurs de liberté, de responsabilité et d’égalité des chances.
Cette édition a également été marquée par la volonté affirmée de bâtir un courant intellectuel et politique panafricain, consacré à la promotion d’un libéralisme enraciné dans les réalités africaines.
« L’Afrique n’a pas à importer le libéralisme, elle l’a inventé avant même de le nommer. C’est dans nos traditions du dialogue et de la palabre que naît la liberté véritable », a insisté M. Sidi Tiémoko Touré.
Les interventions du Professeur Séraphin Prao, éminent économiste ivoirien, ont apporté un éclairage académique et critique sur le rôle des libertés économiques et politiques dans la construction d’un développement durable et équitable.
Au terme des travaux, plusieurs résultats majeurs ont été dégagés, un réseau structuré de jeunes et de femmes libéraux est désormais constitué, des recommandations politiques et citoyennes ont été formulées pour renforcer la participation active des femmes et des jeunes et un document de capitalisation sera produit pour regrouper les analyses et propositions issues de cette édition.
La journée s’est conclue sur une note d’engagement et d’unité. Les participants ont salué l’ambition du FDFP de faire de cette université un espace d’apprentissage, de réflexion et d’action au service d’une Côte d’Ivoire libre, responsable et prospère.
En clôturant les travaux, le Ministre Sidi Tiémoko Touré a lancé un appel vibrant à la jeunesse et aux femmes : « La liberté ne se décrète pas, elle se construit. Construisons-la ensemble par l’éducation, la confiance et l’action. Ensemble, bâtissons une Côte d’Ivoire et une Afrique libres, responsables et prospères. »
Bénédicte Koffi de l'Université libérale de Côte d'Ivoire, au nom de la Directrice régionale Afrique de l’Ouest, la Représentante de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté a exprimé sa reconnaissance envers l’Initiative Côte d’Ivoire Libérale (ICI Libérale) et son président, le Ministre Sidi Tiémoko Touré, pour leur engagement constant dans la promotion du libéralisme en Côte d’Ivoire.
La Représentante a souligné que la jeunesse, qui représente plus de 77 % de la population ivoirienne, constitue à la fois une opportunité et une responsabilité collective.
Bénédicte Koffi a insisté sur la nécessité d’investir durablement dans l’éducation, la formation, l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes, tout en renforçant la participation des femmes à la vie publique, économique et politique.
Sur le plan pratique, la Fondation agit selon une logique claire : formation, autonomisation, participation, impact socio-économique.
Elle a conclu en soulignant que l’investissement dans les femmes et les jeunes est la clé d’une gouvernance publique efficace et responsable, reposant sur des données fiables, une évaluation rigoureuse et une culture de reddition de comptes.
Rendez-vous est pris pour la quatrième édition de l’Université Libérale d’Abidjan, qui s’annonce déjà comme un autre grand moment de réflexion et d’engagement au service de la liberté en Afrique.
Wassimagnon
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