© Koaci.com - dimanche 17 février 2019 - 10:26

Barakissa Demi samedi à  Abidjan (ph KOACI)

© Koaci.com – Dimanche 17 Février 2019 – Les femmes du mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI) de Félicien Sekongo sont montées au créneau.

Réunies hier samedi soir au siège du parti politique proche de Guillaume Soro, à  Plateau-Dokoui, les femmes du MVCI qui s’inquiètent de la situation et de l’image que renvoie la Côte d’Ivoire, ont dénoncé l’influence du pouvoir exécutif sur le législatif.

Prenant l’exemple de la démission du Président de l’Assemblée Nationale, exigée et obtenue par le Président de la république au motif de son refus d’appartenir au RHDP, Barakissa Demi épouse Koné a soutenu que la constitution a été bafouée.

« L’exécutif s’immisce dans le législatif ; en atteste la démission du Président de l’Assemblée nationale, exigée et obtenue par le Président de la république au motif de son refus d’appartenir au RHDP. Le vice-président (Alain Lobognon Ndrl), porte-parole du MVCI, notre parti, est condamné au mépris de ses droits. La constitution est bafouée par le non-respect de ses dispositions en rapport avec son statut d’ancien membre du gouvernement et de député en plein exercice. En effet, bien qu’il soit couvert par une double immunité, la justice Ivoirienne aux ordres de l’exécutif l’a condamné. Nous n’oublions pas que la flagrance du délit qui lui est reproché, en plus de son inexistence, n’en est pas un. Les femmes du MVCI voudraient manifester à  son endroit, à  sa famille biologique, leur soutien. Les femmes du MVCI se tiennent à  l’image de toute sa famille politique, à  ses côtés », a déclaré Barakissa.

Terminant, la présidente des femmes du MVCI a lancé un appel sur l’urgence d’une union face aux dangers auxquels la Côte d’’Ivoire est exposée.

« C’est le lieu de lancer un appel aux Ivoiriens en général et aux femmes en particulier, sur l’urgence de l’union face aux dangers auxquels la Côte d’Ivoire notre pays s’expose avec ce recul des valeurs auxquelles nous assistons par la faute d’un pouvoir autocratique et liberticide. La condamnation de l’ex-ministre, du député, Alain Lobognon, tue toute forme d’immunité et fait le lit des abus de toute nature. Nous femmes du MVCI, voudrons attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation de déni de démocratie, de l’État de droit, de la liberté d’opinion, en cours malheureusement en Côte d’Ivoire », a-t-elle conclu.

Jean Chrésus