© Koaci.com - lundi 04 mars 2019 - 09:03

Guirao et Ahipeaud samedi à  Abidjan (ph KOACI)

© koaci.com –Lundi 4 Mars 2019 - Alors que, comme annoncé par KOACI, le mot d'ordre de grève a été levé ce jour pour une période de un mois, les anciens élèves et étudiants membres de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire regroupés au sein de l’UNA FESCI (Union des anciens de la FESCI) ont organisé un séminaire ce samedi 2 mars 2019 dans un complexe hôtelier à  Cocody.

Cette cérémonie, la première du genre et qui avait pour thème « séminaire de validation des bonnes pratiques de gouvernance et d’organisation de l’UNA FESCI », a été enrichie de nombreux sujets : En effet, elle a visé la mise en place d’une structure mieux organisée en interne pour relever les défis qui s’imposent à  elle, notamment le pardon, la paix, la réconciliation et des propositions de projets de gouvernance à  la Nation. Elle s’est également penchée sur la problématique de la crise qui mine l’école ivoirienne.

Les membres de l’UNA FESCI ont décidé de marquer de leurs empreintes la vie socio-économique et politique de leur pays en s’impliquant davantage dans la gestion des affaires du pays. Cette organisation des anciens fescistes, pour avoir été actrice de la vie socio-politique de son pays depuis bientôt une trentaine d’années, estime qu’elle a désormais son mot à  dire dans la construction de son pays. Pour le président Martial Ahipeaud et ses plus proches responsables, ce séminaire vise donc « à  relever trois défis à  caractère organisationnel, thématique et une force de proposition de projets. » A- t-il rappelé. Selon lui, l’UNA FESCI se doit d’être « la première organisation de la société civile ivoirienne par l’organisation de ses membres et par l’engagement de ses prises de positions ». Et pour y parvenir, elle se donne les moyens nécessaires par la formation en interne de ses membres à  travers une séance de formation de ces derniers par le toilettage et la validation des travaux en atelier ; travaux axés sur les textes, les organes, le manuel de procédures de l’union et surtout la charte de déontologie qui désormais, doit guider chaque membre afin de prévenir les crises internes et par ricochet externes. Elle (UNA FESCI) s’est également appesantie sur la situation de ses membres à  travers la mise en place d’une politique d’insertion professionnelle et un guide de solidarité et d’assistance : « Cette politique permettra d’adopter la meilleure formule afin d’aider nos camarades en difficulté financière à  se prendre en charge pour certains et pour d’autres à  continuer leurs études ou formation aux fins d’être mieux aguerris et autonomes économiquement dans l’avenir. » A déclaré le vice-président Blé Guirao, directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires d'Abidjan (CROU-A).

Prenant la parole pour le mot de fin de clôture, le président a informé l’ensemble des participants et la presse présente, de la « poursuite des rencontres avec les autorités, les partis politiques et les organisations de la société civile. » Des motions de pardon ont été formulées à  l’ensemble de la classe politique et à  la Nation : « Nous demandons pardon à  cause des désagréments causés pendant la lutte syndicale qui visait l’amélioration de nos conditions de vie et d’étude ; pardon car nous voulons le Vivre Ensemble entre les fils et filles du Pays ; pardon enfin, parce que nous croyons que seul le pardon peut apaiser les cœurs afin que nous amorcions véritablement la réconciliation si chère à  notre organisation. » A déclaré le vice-président N’goran Eugène Djué.

Consciente de la problématique de l’école ivoirienne, l’UNA FESCI a dressé une motion sur la crise qui secoue l’école ivoirienne : « Constatant la persistance de la crise dans les milieux scolaires et universitaires, considérant le blocage du système éducatif depuis plus d’un mois, considérant les conséquences dramatiques de cette crise sur l’avenir des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire ; Conformément à  l’article 6 de notre statut qui stipule que l’UNA-FESCI a pour objet, la promotion de la paix, le dialogue, la cohésion sociale, la démocratie et les droits de l’homme, félicite la libération des enseignants du supérieur ;appelle à  la paix et au dialogue dans le milieu du système éducatif ;encourage les différents partenaires du système éducatif à  poursuivre les négociations afin de trouver une solution durable à  la crise. »

Ce séminaire a vu la présence de nombreux anciens secrétaires généraux nationaux et leurs adjoints (SGN) dont Marial Ahipeaud, Blé Guirao, Eugène Djué , Karamoko Yayoro .Rappelons que l’UNA FESCI a été créée le dimanche 25 novembre 2018 à  la Riviéra Cocody à  Abidjan.

KOUAME pour KOACI.COM.