Soro et Banny, deux personnalités qui ont misé sur les réseaux sociaux

© koaci.com – Vendredi 12 Avril 2019 - Etre populaire ne s’achète pas et certains ressorts qui ne doivent leurs existences qu’à  leur modèle économique commercial ne participent en rien à  cette finalité voire engendre rien d’autre qu’une illusion bien souvent factice.

La course de certains, dont des politiques, aux « followers » ou « j’aimeur » sur Facebook ou twitter quitte à  dépenser des sommes astronomiques pour pallier leur manque d’attention ou d’intérêt organique, est depuis quelques constatée.

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Certains, à  l’image de Guillaume Soro, Charles Konan Banny ou Jean-Louis Billon ont cru bon massivement investir dans des stratégies via des agences ou des conseillers s’érigeant en « spécialistes » de la communication leur vendant des solutions « immédiates ». Des pages foisonnant de faux profils parfois jusqu’à  des indiens ou chinois au constat.

La chute de viralité flagrante de certains observée ces derniers temps, sans nul doute après l’arrêt de souscription aux services des entreprises américaines, n’empêche néanmoins pas d'autres, peut être par mimétisme usuel, de marcher sur leurs pas malgré un sol qui peu s’avérer aussi glissant que source à  vous muer, faute de mieux, en "lieu commun" populaire. Sorte de brise mythe hors pair.

Non la popularité ne se mesure, et ce, fort heureusement, à  ces artifices monnayables et brandis comme tendance du moment.

C’est en tout cas une thèse que partagent les koacinautes. En effet, à  travers un sondage proposé sur KOACI, 80% des 3179 d’entre eux votant (voir résultat sondage en ph2, ndlr) ont estimé que la communication sur les réseaux sociaux crée une fausse popularité.

Une prise de conscience qui rassure dans un monde où le faux tente au quotidien de prendre l’ascendant de nos trajectoires.