© Koaci.com - dimanche 30 juin 2019 - 07:30

Pulchérie Gbalet à  Cocody (Ph KOACI)

© koaci.com - Dimanche 30 Juin 2019 - La question de la réforme de la CEI continue d'alimenter les préoccupations des acteurs de la vie politique et société civile ivoirienne.

Sur le sujet, la position de l'Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) est claire.

« Pour nous, elle s'impose et doit se faire en respectant l'esprit et la lettre de l'Arrêt de la Cour Africaine des Droits de Homme. Cette réforme est une condition sine qua non pour des élections apaisées en 2020», a déclaré la présidente de l'ACI, Pulcherie Gbalet, hier samedi 29 juin au cours d'une conférence qu'elle a animé à  son siège de à  Cocody en vue de présenter les résultats d'une pétition lancée depuis un mois et demi.

La présidente de l'ACI a révélé qu'au cours de cette pétition dont l'objectif était d'atteindre 5.000 signatures, 1.001.053 signatures ont, finalement, été dénombré. Selon elle ces chiffres démontrent la volonté des Ivoiriens de tourner définitivement le dos à  la guerre pour faire place à  la paix.

Aussi l'Alternative Citoyenne dit-elle craindre que tout autre chemin que la réforme de la CEI ne puisse être catalyseur de violences et n'amplifie les menaces qui planent, selon elle, sur le futur de la Côte d'Ivoire.

C'est pourquoi l'ACI souhaite que soit mis en place, au plus vite, un cadre de concertation inclusif qui réunisse autour d'une table de discussion tous les acteurs de la vie politique et de la société civile.

L'ACI s'inquiète, également, que le pays ne bascule, une nouvelle fois, dans la crise à  l'approche de la présidentielle à  venir.

Enfin, Pulchérie Gbalet et ses camarades, qui disent soupçonner le gouvernement de tripatouiller les articles 197, 198 et 199 du code pénal en vue d'empêcher les marches, projettent-ils le 15 Juillet prochain de faire un sit-in devant le siège de l'Union Européenne pour dénoncer un recul démocratique en côte d'Ivoire.

Jean Chrésus