Emile Guiriéoulou à Yaoudé dans le canton Zaké-Blao (Ph KOACI)

Ces journées de retrouvailles ont été l’occasion pour des cadres du FPI « Gbagbo ou rien » et ceux du RHDP, de se pencher aux côtés de leurs populations sur les problèmes qui minent leur région.

Initiée en 2018, la deuxième édition des journées de retrouvailles s’est déroulée cette année dans le village de Yaoudé à 5 kilomètre de la ville de Guiglo.

Comme constaté sur place par KOACI, cadres FPI et ceux du RHDP, côte à côte se sont penchés sur les maux qui minent leur région.

A l'apothéose de ces journées de retrouvailles qui s’est déroulée sur la place publique le samedi dernier, le maire RHDP de Guiglo, Séverin Baillet a insisté sur l’importance de l'unité entre les filles et fils de la région.

Pour lui, cette unité doit primer sur toute chose. Sévérin Baillet a reconnu le mérite et le sens de grandeur de certains cadres du FPI « Gbagbo ou rien » du département de Guiglo que sont les anciens ministres Émile Guirieoulou, Hubert Oulaye.

« Il ne faut pas être ingrat dans la vie, ces hauts cadres de Guiglo méritent honneur et considération. Car ce sont eux qui ont tracé les sillons du développement. Aujourd'hui c'est sur leurs œuvres que je continue ma marche. Je leur doit reconnaissance et respect », a indiqué le maire Sévérin Baillet. 

À sa suite, l’ex- ministre de Gbagbo, Émile Guirieoulou a salué cette initiative. Pour lui, c’est l'occasion indiquée pour les populations de traiter les problèmes les plus cruciaux. 

« Il nous faut avec méthodologie régler les problèmes du foncier, c'est dans l'union que nous pouvons parvenir à des résolutions. Agir selon son parti politique n'est pas synonyme de division entre les cadres, qu'on ne voit pas ça comme une entorse à l’unité. Inscrivons nous donc dans la dynamique de cette union », a souligné Émile Guirieoulou non moins sans indiquer que l'actuelle loi sur le foncier est conflictuelle par apport à la loi de 1998. 

« Le droit coutumier sur le foncier ne se cède pas, cela doit revenir à celui qui est le propriétaire terrien. Le Gouvernement doit revoir l'état actuel des choses sinon les étrangers seront bientôt propriétaires terriens en Côte d'Ivoire », a-t-il fait savoir. 

Jean Chrésus