Un électeur (ph)

L’attente des togolais de la diaspora à avoir le droit de vote et participer ainsi à la désignation des élus est sur le point d’être comblée.

Le gouvernement togolais, réuni en conseil des ministres dans la nuit d'hier vendredi à Lomé, a adopté un projet de loi modifiant et complétant les dispositions des titres 1 et 4 du Code électoral en précisant les conditions dans lesquelles les togolais de l’extérieur peuvent prendre part à des consultations électorales nationales.

A terme, l’initiative prise par le gouvernement entrevoit de créer des Commissions Electorales d’Ambassades Indépendantes (CEAI) dans les ambassades comme démembrements de la CENI à l’extérieur.

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Par rapport à la mise en place des CEAI, l’exécutif togolais a fait cas du type d’élections auxquelles les togolais de la diaspora pourront participer avant de préciser le nombre d’électeurs potentiels minimum pour l’ouverture d’une CEAI (le nombre étant déterminé à partir du nombre des togolais détenteurs de la carte consulaire en cours de validité depuis au moins six mois à la date de la révision des listes électorales délivrés par les ambassades togolaises couvertes par les CEAI).

Rappelons que le projet de loi adopté par le gouvernement et qui porte sur le vote des togolais de la diaspora a été 2017 et 2018 l’une des exigences et des manifestations gigantesques en du parti PNP et plus tard la C14 dans le pays. La CEDEAO qui s’était impliquée dans le dialogue politique togolais avait recommandé que soit accordé à la diaspora le droit de vote.

La diaspora togolaise qui est se retrouve un peu partout dans le monde est plus concentrée dans les pays de la CEDEAO, en Europe et en Amérique. La prise en compte de leurs voix lors des prochaines élections pourrait influencer dans l’avenir les donnes électorales à l’intérieur du pays.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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