Ce mardi à Yopougon (ph KOACI)

La capitale économique Abidjan est à nouveau confrontée un mouvement d'humeur depuis mardi matin. Dans la commune de Yopougon précisément, les mini cars de transports en commun, communément appelés gbaka, ont entamé un arrêt de travail, comme constaté. 

Difficile de circuler ce jour à Yopougon, l'un des principaux quartiers populaires d'Abidjan. En cause, la colère des acteurs du transport en commun, opérant avec des mini-cars appelés gbaka.

 L'origine de cette grogne, causant un gros lot de désagréments dans cette commune populaire, résiderait dans l'organisation interne de ces derniers, relativement aux différents groupements des syndicats.

"Ce lundi, il leur serait imposé une nouvelle taxe sur les voyages" a t-on appris des premiers témoignages livrés sur place, sans pour autant obtenir confirmation auprès de deux responsables de syndicats contactés. 

Dans la circulation pour manifester leur mécontentement, les conducteurs de gbaka n'ont pas manqué d'occasionner de véritables bouchons sur les principales artères de la commune des mille maquis et boîtes de nuit, notamment au secteur dit "terminus 40". Pareil, plusieurs mini-cars ont volontairement bloqué le trafic au niveau au secteur incontournable de Siporex. 

"C'est dûr pour nous, et quand c'est comme ça le coût du transport augmente" ont révélé plusieurs habitants exprimant leur peine mardi en début d'après-midi. La police du district 04, elle, aussitôt s'affairait à réguler la circulation. 

À Abidjan, l'influence des syndicats dans le transport en commun reste une préoccupation majeure pour la population et les autorités. Récemment, ces acteurs mal appréciés causaient la mort d'un maréchal des logis à la gare dite " lavage" . 

Adriel