Geroges-Armand Ouégnin président de EDS et la délégation de Pulchérie Gbalet à Cocody (Ph KOACI)

Le président de la plateforme ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) a reçu dans l’après-midi d’hier vendredi, la présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet pour évoquer la situation sociopolitique du pays et la question de la commission électorale indépendante (CEI) qu’il juge de non-consensuelle.

Comme constaté sur place par KOACI, au siège provisoire de EDS, Georges-Armand Ouégnin a invité l'ensemble de la société civile ivoirienne à se joindre à EDS et à l'opposition significative pour dénoncer d'une seule voix cette CEI qui selon lui, si l'on y prend garde risque de conduire notre pays vers l'abîme.

Pulchérie Gbalet, présidente d’alternative citoyenne ivoirienne a soutenu qu'elle a sollicité cette audience dans le but d'informer la plateforme EDS sur la tournée prochaine qu'elle organise sur toute l'étendue du territoire national à compter du 7 décembre 2019.

Elle s’est aussi dite très préoccupée par la tournure des événements de la situation sociopolitique.

«Nous voulons nous adresser à tous les Ivoiriens pour demander la repentance pour tous si nous voulons sauver la Côte d'Ivoire. Nous pensons que les conditions idoines pour des élections transparentes ne sont pas réunies dans notre pays .C'est ce pour quoi nous demandons à tous les acteurs de la vie sociopolitique de se repentir sincèrement d'abord avant de penser à se réconcilier pour éviter à notre pays une autre crise », a-t-elle fait savoir.

Georges-Armand Ouégnin, président de EDS a quant à lui a dénoncé une fois de plus le passage en force de l’Etat sur la question de la CEI.

«ACI et EDS se rejoignent sur le constat du passage en force de l'Etat au niveau de la CEI. Mais la plateforme EDS veut toujours privilégier le dialogue si cher à son référent politique, le président Laurent Gbagbo en demandant au gouvernement la réouverture des discussions pour la mise en place d'une CEI consensuelle », a-t-il déclaré.

«Nous considérons aujourd'hui à EDS que la CEI est même plus inféodée au pouvoir que celle de 2014 qui avait fait l'objet de l'arrêt de la Cour Africaine des droits de l'Homme et des Peuples (CADHP).Nous continuerons de dénoncer cette CEI confligène d'autant plus que son président n'est pas du tout neutre. Comment voulez-vous qu'on fasse confiance à quelqu'un qui était membre du cabinet d'un ministre de la justice issu du Rassemblement Des Républicains (RDR), qui a suivi ce ministre à la Cour Suprême quand ce ministre en avait la présidence et qui est devenue par la suite secrétaire général du Conseil constitutionnel lorsque le président de la Cour Suprême en a pris les rênes?», s’est interrogé le président de EDS pour conclure.

Jean Chrésus