Ce mercredi lors de l'exercice de simulation d'incendie sur le site de la GESTOCI à Abidjan (ph KOACI)

Une sirène qui retentit, des travailleurs évacués des locaux, et des fourgons de pompiers intervenant pour le départ d'un feu au poste de chargement produit blanc. C'est le scénario fictif qui s'est joué mercredi matin à la société de gestion des stocks pétroliers de Côte d'Ivoire (GESTOCI) à Abidjan, lors d'un exercice annuel d'incendie.

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Comme constaté sur place par KOACI, 10h30 le bureau des opérations de GESTOCI est informé d'une grosse collision entre deux camions citernes transportant de l'essence, près d'un post de chargement produit blanc au sein de l'entreprise pétrolière. Face à la grandeur du sinistre, et les flammes menaçant de fait les installations voisines de stockage, aussitôt une sirène retentit, et l'ensemble des travailleurs se dirige vers un point d'évacuation.

10h43, le chef des opérations de sécurité déclenche le "plan d'opération interne" (POI), en présence du directeur général. Et comme première mesure de sécurité, le périmètre indexé est bouclé et le personnel non essentiel est littéralement éloigné des lieux.

10h45, arrivés des sapeurs pompiers, du SAMU, et d'une équipe de secours de la SIR, ils sont tous escortés par la gendarmerie et la police vers le lieu de l'accident. 12 soldats du feu, 02 fourgons de 2500L et de 10.000L, une ambulance, 10 agents des forces de l'ordre, et une equipe médicale sont alors engagés dans une lutte acharnée pour contenir l'incendie, et secourir les blessés.

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11h32, alors qu'une cellule de crise supervisée par le directeur général de la GESTOCI, Doumbia Ibrahima, est mise en place, le département de la communication est en mesure de produire un premier communiqué à la presse, dressant un premier bilan de la catastrophe.

La suite, l'ensemble des opérations est suivi depuis une tour de contrôle, faisant appliquer les instructions sur le terrain en coordination avec la cellule de crise. Et les renforts du CIAPOL, de la PETROCI et des autres partenaires sont pleinement engagés.

Enfin sur un temps total de 69 minutes d'intervention, un communiqué final du directeur général est annoncé pour rassurer les uns et les autres de la fin de l'incendie, du contrôle total de la situation, et des installations sensibles, en appelant surtout à la reprise des activités.

Le scénario fictif qui s'est joué, ressemblait à s'y méprendre au film réel de la soirée du 18 avril 2018, où un violent incendie avait provoqué la destruction de 17 camions citernes parqués au sein de cette même entreprise.

"C'est un exercice de routine pour nous. Et comme tout entraînement, on teste l'intervention des secours, la réaction de la cellule de crise, les radios-communications et la réactivité des travailleurs" ont confié les participants.

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"... Ici il y a la gestoci, la petroci et la sir. C'est donc une enceinte à haut risque. C'est pourquoi il est important pour nous de faire à chaque fois des exercices d'éventuels scénarios qui peuvent arriver, pour surtout éviter tout risque d'incendie. C'est un exercice à vie, on le fait toujours et il faut des observations pour s'améliorer..." s'est livré à la fin le Directeur Général Doumbia Ibrahima.

Adriel