Maurice Kakou Guikahué du CDRP, Geroges-Armand Ouégnin de EDS et les différents responsables des deux plateformes ce vendredi à Cocody (Ph KOACI)

À moins d’onze (11) mois de l’élection présidentielle de 2020 et à quelques jours du second meeting du 21 décembre prochain à Yopougon des partisans de Gbagbo et de ceux de Bedié, les rencontres se succèdent pour affiner les stratégies.

Une délégation de la plateforme collation pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP) de Bedié conduite par le secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahué était ce vendredi 13 décembre 2019 au siège provisoire de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) pour une séance de travail, comme constaté sur place par KOACI.

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Lors de cette visite, Georges-Armand Ouégnin a une fois de plus réaffirmé la volonté de EDS de tout mettre en œuvre pour obtenir une commission électorale indépendante (CEI) consensuelle.

«Nous sommes d’accord pour dire que nous récusons cette CEI et nous demandons une CEI consensuelle. Nous pensons qu’aucune élection ne peut se faire avec cette CEI qui est inféodé au pouvoir. Nous mènerons toutes les luttes qu’elles soient démocratiques et légales, mais nous obtiendrons cette CEI consensuelle. Nous ne voulons plus des élections avec des morts», a déclaré le président de EDS après sa rencontre avec le secrétaire permanent du CDRP, Maurice Kakou Guikahué.

A son tour, le secrétaire exécutif du PDCI emboîtant le pas à son hôte a laisser entendre que le CDRP et EDS vont désormais travailler ensemble sur tous les dossiers qui touchent à la vie de la nation.

«Que les Ivoiriens sachent qu’aujourd’hui, la CDRP et EDS vont être sur les dossiers ensembles. Nous avons fait un tour d’horizon sur la commission électorale indépendante. Nous avons parlé du meeting du 21 décembre et nous avons dit que c’est un meeting important», a affirmé Maurice Kakou Guikahué.

Enfin, les deux responsables du CDRP et EDS ont appelé les Ivoiriens, au-delà de leurs militants à sortir massivement le 21 décembre prochain à Yopougon Ficgayo pour répondre à ce rendez-vous qui selon eux est important.

«Nous appelons tous les Ivoiriens le 21 décembre à Ficgayo au-delà de nos militants à venir massivement à ce grand rendez-vous qui est un rendez-vous d’espoir», ont-ils lancé.

Jean Chrésus