COMMUNIQUÉ
25 Mars 2020
SGIR
Côte d'Ivoire
 
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SGIR
Côte d'Ivoire Société
 
Côte d'Ivoire : Affaire litige foncier à Adoukro, droit de réponse de SGIR

Monsieur Oda Edouard

Directeur général de la SGIR SA

Abidjan



A Monsieur

Le Directeur de publication

www.koaci.com

Abidjan




Objet : Droit de réponse



Monsieur le Directeur,


Nous venons par la présente, et conformément à l’article 64 de la loi N°2017/867 du 27 décembre 2017, portant régime juridique de la presse, nous insurger contre un article votre sur site www.koaci.com qui nous incrimine.


En effet, le mercredi 18 mars 2020 les Ivoiriens et nos partenaires ont été surpris par les informations erronées rapportées par WASSIMAGNON l’auteur, sur notre personne dans un article intitulé : ‘’Jacqueville, litige foncier à Adoukro, les populations accusent un opérateur de vol’’. Dans le même texte, le journaliste qualifie nos actes de "manipulations" et ’’d'impostures’’. Il affirme même que ‘’les terres sont au centre d'un litige foncier depuis bientôt 15 ans’’. Pis, il nous accuse d’être ‘’sans foi ni loi’’ et renie l’approbation du projet ‘’Adoukro, ville nouvelle’’, par l’Etat de Côte d’Ivoire, en ces termes : ‘’il fait croire aux populations que le projet d'aménagement du site d'Adoukro est une affaire de l'Etat, alors qu'il n'en est rien », a-t-il rapporté de Ouattara Soulama Ousmane, président de la jeunesse du village de N’djem.


Après lecture de l’article, cela suscite de notre part, les remarques suivantes :


1-   Le professionnalisme de l’auteur nous paraît douteux. Autrement, il aurait su que le litige foncier a été vidé, d’abord par le ministère de la Construction en 2015 et ensuite, par la Chambre administrative de la Cour suprême, en juillet 2016.


2-   Depuis mars 2015, le ministère de la Construction, via le Cadastre, a ordonné la main levée de sursis à création de titre foncier et à délivrance d’actes administratifs sur les lotissements dénommés « Adoukro tranche 1 et 2 ». Mieux, la parcelle de 2.422 ha qui abritera le projet a été déclaré d’utilité publique par l’Etat et vaut alignement depuis novembre 2014.


3-   Cette mauvaise pratique du journalisme, ce délit par voie de presse, porte gravement atteinte à notre honorabilité et à l’image de la Société générale d’investissement et de réalisation (SGIR), aménageur légal du projet ‘’Adoukro, ville nouvelle’’, que nous dirigeons.


4-   Le respect des règles de l’éthique et de déontologie doublée de nos invitations à lui adressées dans le but de recueillir notre version (cf : article 34), lui auraient fait remarquer que Bendé François et Ouattara Soulama Ousmane, respectivement chef du village et président de la jeunesse du village de N’djem, n’ont pas qualité pour parler au nom du village d’Adoukro, d’où ils ne sont pas ressortissants, contrairement à nous qui sommes fils d’Adoukro.


5-   Enfin, les écrits de WASSIMAGNON nous accusent de vol, sans faire cas d’aucune preuve.


Au vu de ce qui précède, il nous apparait clairement que les manipulés sont bien Ouattara Soulama et Bendé François, qui entrainent le Journaliste WASSIMAGNON dans leur logique de dénigrement gratuit de nos activités et faire fuir nos partenaires. C’est pourquoi, il donne dans la désinformation, avec pour seul but de jeter le discrédit sur notre personne et créer le doute dans l’esprit des populations d’Adoukro et de nos partenaires.


Ce qui, bien entendu, est susceptible d’incitation à la haine sous toutes ses formes envers nous et la SGIR. Il est donc le seul à connaître les motivations profondes de cette prise de position dans le traitement de cette affaire. Car le non-équilibre des informations dont le journal a fait preuve, est d’autant plus grave que nous dénonçons cette façon tendancieuse avec laquelle il a rapporté les faits.


Mais sachez qu’aucune manipulation ne pourra saper notre moral, ni saboter nos activités sur le sol de nos ancêtres. Autant nous assumons avec beaucoup de responsabilité nos démarches auprès des autorités ivoiriennes, dans le cadre de l’exécution de ce projet structurant, autant nous nous dresserons contre tout article tendancieux, sous réserve de poursuites judiciaires et en référence à l’article 79 de la même loi, si la publication irrégulière continue.

Parce que l’auteur n’est pas à son premier fait. Le 26 février 2020, il a publié un article intitulé : «Jacqueville, le village d’Adoukro au centre d’un litige foncier, les populations invitent les opérateurs à prendre leurs dispositions pour ne pas se faire gruger par des propriétaires», sans prendre la peine de nous entendre sur ces faits graves. En plus, dans notre réaction, qu’il a publié le lundi 02 mars 2020, WAWIMAGNON s’y est encore permis des commentaires personnels. Dénaturant volontairement le rectificatif. Pour qui donc travaille ce monsieur ?


Nous pensons qu’il a besoin de revoir ses copies du journaliste professionnel (s’il en est un), pour l’honneur de ce journal en ligne. Car, ce noble métier a ses exigences régies par les règles de l’éthique et de déontologie.


Dans l’espoir que vous ferez droit à notre requête dans les conditions techniques équivalentes à celles dans lesquelles ont été publié les propos contenant l’imputation évoquée plus haut (cf. : article 66), nous vous prions, Monsieur le Directeur, de croire en nos considérations distinguées.



Fait à Abidjan, le 25 mars 2020


Pour le Directeur général de la SGIR SA


PO. Koukou Djipro Firmin

(Responsable Communication et Information)

04 27 06 00 / 02 09 05 55





Ampliation :

-   Autorité nationale de la presse (Anp)


 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Côte d'Ivoire : Affaire litige foncier à Adoukro, droit de réponse de SGIR
 
 
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jordanchoco2020
le plus simple c'est que Wassimagnon vienne nous situer , peut être ses contacts l'ont abusés qu'on passe a autre chose en tout cas c'est bien de la part de koaci de présenter ce droit de réponse ca grandit le site d 'information et la fonction de journaliste dans le pays ........pour rappel en février j'avais posté ceci """"""""jordanchoco2020 je cite " Adoukro, vit dans la léthargie" moi je me prononce pas sur le litige on a un seul son qui accuse a tout va exemple ""Certainement que ce sont ces personnes qui l'encourage" ca c 'est pas factuel.Maais moi ce que j'aimerai dire a ces populations allez voir les operateur economique puisque vous revendiquez d'etre les fils de la zone c'est tres bien allez y les voir parler avec eux on va pas faire une usine en 1heure au lieu de dire faudra passer sur notre corps moi je comprend pas l'africain ou bien c'est ca le projet "" " Adoukro, vit dans la léthargie""""" bref """""""""
 
 il y a 4 ans     
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fmk
Ce n'est pas un droit de réponse mais une attaque et un jugement de valeur contre un journaliste. Ils ont fait une grave erreur, qui donne raison à la finale au journaliste dont le professionnalisme n'est plus ici à démonter à nous autres lecteurs assidus de ses papiers depuis des années.
 
 il y a 4 ans     
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Peace101
Je reconnais à Oda et associés le droit de réponse garanti par la loi. Mais je crois en tant qu'observateur qu'eux-mêmes tombent dans l'ivraie et surfacturation avec ce droit de réponse. J'ai lu et relu l'article litigieux en question, l'auteur ne faisait que RAPPORTER entre autres les propos du président des jeunes concernant "sans foi, ni loi". Ce ne sont pas des propos de l'auteur. Entre autres, les pancartes de jeunes avec la mention "ODA VOLEUR" étaient visibles partout. En tant qu'observateur, je crois que ce droit de réponse aurait gagné à expliquer, et contrecarrer les accusations des populations locales plutôt que de s'attaquer clairement à l'auteur de l'article et à KOACI. C'est vrai que je suis le plus censuré de l'histoire de KOACI pour certaines de mes vérités qui les dérangent, mais par honnêteté intellectuelle, je les défendrai et appelerai un chat, un chat. L'auteur du droit de réponse et associés doivent des excuses à KOACI et a l'auteur de l'article qui a adhéré à 100 pourcent à la déontologie de sa profession... On observe...
 
 il y a 4 ans     
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Peace101
Et puis sur le côté.... quand on dit ODA, c'est pas bt&a ça comme nous l'avons souligné tantôt ? Eux, quand ça chauffe sur eux ou bien ils fuient ou bien ils s'attaquent aux innocents... C'est un trait génétique (comme avec le chien gbagba)... J'ai rien dit dêh...
 
 il y a 4 ans     
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Batuta
Oda, tu es un simple bradeur de terrain. de toute façon tout le monde sait ce que vaut une décision venant des cancres de la petite case verte sale branlante et malodorante. Après 2020, toutes les décisions prises par cette diactature, tous les chefs corrompus installés par cette dictature seront défaits. Et quand on commencera à vous chercher, ne venez pas dire que le mokochi a cabiné dans vos têtes et que vous étiez envoutés. Bandécon!
 
 il y a 4 ans     
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