Des enseignants proches de Soro ce dimanche à Cocody (Ph KOACI)

Le président de la coordination nationale des enseignants membre du groupement politique de Soro Guillaume (GPS) a animé un point de presse ce dimanche 03 mai 2020 à Cocody.

M. Blaise Kouassi N’Goh président de ladite coordination a affirmé que  les actes posés par les tenants du pouvoir sont de nature à vouloir conserver le pouvoir d’Etat.  

«Au moment où la population ivoirienne reste préoccuper par la rapide progression de la pandémie à Coronavirus , avec son cortège de crises socio-économiques , dues par l’arrêt de la quasi -totalité des activités , le gouvernement ivoirien quant à lui , s’accroche à sa priorité qui est de se maintenir au pouvoir» , a déclaré d’entrée devant la presse et les membres de son organisation Blaise Kouassi N’Goh.

Dans ses explications le responsable des enseignants proches de l’ex-Président de l’Assemblée condamné récemment à 20 ans de prison ferme par le tribunal d’Abidjan, a fait remarquer que la non exécution par Abidjan de la décision rendue le 22 avril dernier par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui enjoint le pouvoir d’Abidjan de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt  contre Soro et les différents mandats de dépôt décernés contre de nombreux de ses fidèles  depuis le 24 décembre est la preuve irréfutable d’un acharnement contre leur leader.

Il a salué au passage la décision de la Cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples et de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme telles la Lidho, l’Apdh, le Midh qui ont également invité le pouvoir au respect de la décision de la CADHP, même si cette dernière, rappelons-le, n'avait pas demandé la levée des poursuites engagées contre celui qui est en exil en France depuis 2019 et ses proches en prison en Côte d'Ivoire. 

«Pourquoi cet achèvement à l’endroit de la personne Guillaume Soro et les autres opposants.», s’est insurgé le conférencier.

Déplorant ensuite le fait que plusieurs potentiels candidats sérieux à l’élection présidentielle soient condamnés aussi à 20 ans de prison, cette attitude sonne pour lui comme une fuite avant du pouvoir de la voie des urnes.  

Dans son exposé le président de la coordination nationale des enseignants proches de Soro Guillaume a fait remarquer que toutes les pratiques du régime d’Abidjan visent à éloigner leur leader du scrutin présidentiel d’octobre 2020, toute chose qu’il a dénoncée vigoureusement à cette occasion. 

Aussi a-t-il invité la communauté internationale à ouvroir d’avantage les yeux sur toutes les dérives orchestrées  par les gouvernants ivoiriens. 

Toutefois il a réaffirmé la détermination  de son organisation à soutenir leur leader Soro  Guillaume.

"Je demande à tous les enseignants de Côte d’Ivoire de ne pas laisser distraire mais de demeurer mobilisés et de continuer la résistance pacifique en implantant le GPS dans toutes les contrées du pays", a martelé en définitive le conférencier.

Enfin, dans un article qui a fait sensation dans l'opinion, Laurent Despas avançait la thèse d'un Guillaume Soro "à l'heure des choix" (voir article associé, ndlr) en vue d'une Présidentielle d'octobre à laquelle, à moins d'un appel ou d'une grâce présidentielle, il pourrait ne prendre part en raison de sa condamnation.

Jean Chresus