Une enseignante s'assurant du port du masque (ph KOACI)

Depuis le 25 mai dernier, les cours ont effectivement repris sur toute l'étendue du territoire national ivoirien. Malheureusement, l'on constate que dans des écoles privées, les élèves des classes d'examen sont favorisés. Ils ont repris le chemin de l'école et font cours depuis la réouverture des classes.

Quant aux élèves des classes intermédiaires, ils sont toujours à la maison et livrés et à eux-mêmes. Du coup, les parents estiment que ces derniers ont été sacrifiés sur l'autel de la COVID-19. Car, ils sont déjà en vacance et sont même situés sur leur sort.

Cette situation est constatée dans le primaire comme au secondaire.

Certains enseignants vivent la même situation que les enfants. Nous apprenions qu'ils les ont emboîté le pas. Ces enseignants ont été mis carrément au chômage par les fondateurs d’écoles qui prétextent qu'ils n’auraient plus de ressources nécessaires pour assurer les fin de mois de leur personnel, alors que selon des informations en notre possession, compte tenue de la situation de la pandémie de la COVID-19, l'Etat leur a versé des subventions avant la reprise des cours.

Par ailleurs, dans des établissements primaires et secondaires, les élèves dont les parents n'avaient pas soldé la scolarité sont immédiatement expulsés des classes, comme rapporté à KOACI.

Enfin, il faut rappeler qu'en raison de la pandémie de la COVID-19, les programmes scolaires ont été réaménagés. Les enfants ont cours deux jours dans la semaine. Cependant, nous constatons également que dans les écoles publiques, tous les niveaux de classes vont normalement au cours.

Wassimagnon